pere faura
   performance artist
(press) Sweet Tyranny
   
press:
data autor / publicació llengua
2017.Maig.11 Rosita Boisseau / le Monde fr
2017.Maig.5 Gérard Mayen / mouvement.net
fr
2017.Febrer.5 Ester M. González / espectaculosbcn.com es
2017.Febrer.2 Marta Santacatalina / directa.cat ca
2017.Febrer.1 Aída Pallarès / recomana.cat ca
2017.Gener.31 Oriol Puig Taulé / nuvol.com ca
2017.Gener.31 Fernando Solla / enplatea.com es
2017.Gener.31 Ramon Oliver / recomana.cat ca
2017.Gener.30 Imma Barba & Miquel Gascón / voltarivoltar.com ca
2017.Gener.30 [VIDEO 8'] Esther Castarnado / programa ÀRTIC de BTV - Barcelona Televisió ca
2017.Gener.29 Jordi Sora / escena de la memoria ca
2017.Gener.29 Carmen del Val / El País es
2017.Gener.28 Montse Otzet / recomana.cat ca
2017.Gener.28 [VIDEO 2'] Xavier Oller i Víctor Prats / Televisió de Catalunya ca
2017.Gener.28 Esteve Soler ca
2017.Gener.27 Andreu Gomila / revista Time Out - timeout.cat ca
2017.Gener.27 Belén Ginart / ara.cat ca
2017.Gener.27 redacción / ABC.es es
2017.Gener.27 redacción / susyq.es es
2017.Gener.26 Justo Barranco / La Vanguardia es
2017.Gener.26 redacción / teatrebarcelona.com es
2017.Gener.26 redacción / la Razón es
2017.Gener.26 [VIDEO 5'] redacció / Mercat de les Flors ca
2017.Gener.25 [AUDIO 15'] Roger de Gràcia i Clotet / Estat de Gracia - Catalunya radio ca
2017.Gener.25 redacción / la Vanguardia es
2017.Gener.25 Adriana Valero Dengra / el Periódico es
2017.Gener.25 Lucía Morales / barcelona.lecool.com ca
2017.Gener.18 Aída Pallarès / recomana.cat ca
2017.Gener.18 redacción / artezblai.com es
2017.Gener.16 Sara Esteller / elhype.com ca
2017.Gener.16 [VIDEO 30'] Júlia Bertran / TRIA33 – Televisió de Catalunya ca
2017.Gener.16 [VIDEO 7'] Júlia Bertran / TRIA33 – Televisió de Catalunya ca
2017.Gener.16 [VIDEO 30''] redacció / Recomana – Televisió de Catalunya ca
2017.Gener.11 Bàrbara Raubert / Mercat de les Flors ca

press_34:

Danse : transe collective en Seine-Saint-Denis
Par Rosita Boisseau - le Monde
11.05.2017

Jorsi Surribas
« Sweet Tyranny », pièce pour huit danseurs du Catalan Pere Faura. © Jordi Surribas

Boom Bodies, le spectacle de la chorégraphe autrichienne Doris Uhlich, à l’affiche, jeudi 27 avril, du festival Feedback, à Vienne (Autriche), dégoupille une bom­be. Boom, les corps qui déflagrent en mille secousses. Boom, la musique (avec bouchons d’oreilles si besoin !) qui assène des beats à faire sauter le cœur hors de la poitrine. Une attaque féroce qui ne se contente pas d’une seule salve, mais dure plus d’une heure non stop.

Doris Uhlich ouvrira, vendredi 12 mai, au Nouveau Théâtre de Montreuil, les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis. Ce festival batailleur, sous la direction d’Anita Mathieu depuis 2000, possède une trempe unique. Il est resserré sur le 93, mais concerne onze théâtres de huit villes du département avec vingt-neuf spectacles. Il affirme une vision extralarge de la planète danse avec ­dix-sept pays représentés dont l’Iran et l’Inde. Il témoigne d’un appétit aiguisé en soutenant des artistes plus expérimentaux que mainstream dont la plupart sont in­connus en France comme la Croate Jasna L. Vinovrski, la Canadienne Daina Ashbee ou ­encore l’Italienne Claudia Catarzi.

Une énorme décharge électrique

Avec Boom Bodies, pour huit interprètes et le DJ électro Boris ­Kopeinig, Doris Uhlich, figure de la scène autrichienne depuis 2006, met en scène une énorme décharge électrique tous nerfs à vif, un immense tremblement toutes tripes dehors. Elle décline les sens du mot « boom », de gronder à exploser, en passant par monter en flèche, sans lâcher sur la force insurrectionnelle des corps qui s’arrachent à eux-mêmes. La spatialisation de cette modulation secouée qui tournoie dans le groupe transforme le plateau en plaque chauffante.

Doris Uhlich mord à deux tendances lourdes de la scène actuelle : la fiesta clubbing et la transe collective. Elle en recrache un morceau âcre servi dans une rafale sonore abrasive. Sur le même terrain, versant disco-pop, le Catalan Pere Faura,..

le Monde
Veure l'article senser en PDF (En savoir plus sur PDF)


font:
>
http://www.lemonde.fr/scenes/article/2017/05/10/danse-transe-collective-en-seine-saint-denis_5125258_1654999.html

^ press index
< Sweet Tyranny

press_33:

Barcelona désillusionnée / Pere Faura
Gérard Mayen / mouvement.net
5 mai 2017

Tristan Perez Martin
Sweet Tyrany
 de Pere Faura, © Tristan Perez Martin.

La capitale catalane focalise l'attention, pour avoir élu maire une jeune activiste de la gauche radicale. Mais sans guère de cap culturel, selon une communauté de la danse aujourd'hui déçue par trop d'atermoiements. Enquête.

Le jeune homme est vif, électrique, volubile. Vêtu d'un bermuda de sport pétard, tenant une boule à facettes de discothèque sous le bras, Pere Faura arpente les travées de la salle Maria Aurelia Capmany, du Mercat de les flors. Il fait mine de caresser, une à une, les têtes des 400 spectateurs attirés ce soir-là par sa nouvelle pièce, Sweet Tyranny.

Dans la capitale catalane, le Mercat de les Flors est l'équivalent du Théâtre de la Ville à Paris. Y étrenner une pièce à grand format (huit danseur.ses) est une consécration pour ce chorégraphe encore jeune. Y caresser la tête de chaque spectateur est une manière de rappeler l'époque où Pere Faura jouait à la recette dans des salles du réseau socio-culturel ou alternatif de quartiers ; des salles à ce point minuscules qu'il retient cette image de proximité physique avec les spectateurs.

Sweet Tyranny est une réflexion chorégraphiée, tragi-comique, sur le sort, si peu enviable, des artistes catalans de la danse. Un peu à la façon d'un Jérôme Bel, Pere Faura illustre de façon littérale, sur le plateau, la douce tyrannie des rapports cyniques de domination qu'un chorégraphe peut exercer sur des interprètes, quand ceux-ci n'ont que la passion de leur vocation à opposer à la réalité de leur misère sociale. Comme tout autre, ce monde de la danse est celui de la violence du marché – fût-il marché du spectacle.

Pour le révéler à cru, Sweet Tyranny prend le parti d'en rire. En fond de scène, un imposant panel de vidéos illustre l'histoire moderne du conditionnement disciplinaire des corps (militaire, sportif, ballétique…). Tout autant il se délecte des constructions mirifiques des icônes de la danse par la culture populaire (cinéma, télé-réalité, etc). À la fin, cela culmine dans une intense session de discothèque sur le plateau.

Disposer de huit danseurs pour incarner cela permet d'en déchaîner les puissances. « Il est quand même important de rappeler, très simplement, que la danse provient du plaisir de danser » insiste Pere Faura. « Chaque samedi, des centaines de millions de gens sur la planète s'y consacrent. Leurs gestes sont à la fois spontanés et totalement abstraits. Pourtant ces gestes permettent à tous de se comprendre, dans un langage de joie, de sensation, de désir. »

Vers la co-gouvernance ?

Cet aller-retour entre « haute » et « basse » culture est une constante du travail de Pere Faura, qui a gagné une belle reconnaissance internationale au long de la décennie 2000, dans la foulée d'une formation de haut niveau, puis d'une installation en résidence, en Hollande. En France, son plus fidèle soutien est Anita Mathieu, directrice des Rencontres chorégraphiques internationales de Seine Saint-Denis. À nouveau, elle programme Sweet Tyranny

2011 : Pere Faura rentre à Barcelone. Il y fait l'expérience de « ce que c'est de retourner chez[ses] parents, dormir dans [sa] chambre d'ado, et devoir leur demander de l'argent ». La communauté de la danse est alors ravagée sous les effets de la crise initiée en 2008. Les espoirs sont anéantis, qu'avaient soulevés la politique culturelle volontariste, façon Jack Lang, portée par la gauche à la tête du gouvernement autonome de Catalogne depuis 2003.

Angels Margarit, grande figure de la génération antérieure, largement reconnue à l'international, se souvient d'avoir elle-même perdu dans cette tourmente « 80 % des moyens de [sa] compagnie ». Son projet longuement mûri, d'une sorte de Centre chorégraphique national, à Terrassa, dans la banlieue barcelonaise où elle est implantée, est enterré à jamais. Or,  début 2017, on retrouve cette même Angels Margarit nommée à la tête du Mercat de les flors.

La consécration est tardive, au regard de ses états de service. Mais sa personnalité incontestable. À travers des résidences d'artistes au long cours, imaginant une approche plus collégiale, Angels Margarit s'efforcera de renouer les fils « entre la consécration internationale du Mercat, et la vie réelle des artistes barcelonais de la danse » explique-t-elle. Non sans repenser son insertion dans la population : « le dialogue avec les gens ne doit pas se résumer à de la com’ pour les convaincre de venir s'asseoir dans la salle. »

Cette nomination focalise toutes les attentions, à un niveau qui étonne l'observateur étranger en train d'enquêter sur place. Pourquoi diable s'est-on passionné à ce point pour une nomination à la tête d'un théâtre ? À Barcelone, la danse est faible. Passionnée par la question linguistique, cette métropole de cinq millions d'habitants – la sixième d'Europe – a privilégié le théâtre, pour exprimer les enjeux qui la travaillent. Ses artistes chorégraphiques ont traversé les Pyrénées pour aller se former, et finalement rester s'y implanter.

Dans ce contexte déprimé, au côté du Festival Grec estival, le Mercat est quasiment seul à coproduire, voire à programmer, des spectacles de danse contemporaine dans la capitale catalane. C'est vital. Or en 2016, pour la première fois, une nomination à ce niveau se fait par la voie d'une consultation ouverte ; non plus le fait du prince. « Quel Mercat, quel Grec voulons-nous ? » lança la mairie de Barcelona aux acteurs du secteur.

C'était là une traduction directe des principes de « co-gouvernance citoyenne, dans la transparence » portée par la coalition Barcelona en comù, pendant catalan des expériences municipales de gauche radicale, agrégées autour de Podemos, un peu partout dans la péninsule ibérique. Ada Colau est la jeune nouvelle maire de Barcelone, issue des combats populaires de rue pour contrer les expulsions d'habitants étouffés par les crédits bancaires. Voilà qui change des politiciens amis des promoteurs immobiliers et des banquiers (quand ils ne le sont pas eux-mêmes).

Argentin, lui-même ancien danseur, le fringant et fin Gaston Core ouvrait voici deux ans le théâtre Hiroshima, dans la vieille ville. En indépendant, appuyé sur les recettes d'un bar à la mode, avec trois personnes et demi s'y activant, le fringant directeur porte ce lieu, rare alternative au puissant Mercat de les flors. Sa première saison a montré quarante spectacles, sur cent quarante représentations. Et c'est là qu'on peut découvrir des Yasmine Hugonnet, Danna Michel, Marco d'Agostin, Trajal Harrel, jusque là inconnus à Barcelona.

Gaston Core se souvient d'avoir fait partie, en juillet 2016, de la fameuse consultation consultative sur l'avenir du Mercat. « Nous étions trente, à bosser sérieusement, toute une journée ». Il part en vacances. Il en rentre. « Et alors j'assiste dans une salle comble, avec tous les moyens de l'événementiel, à la conférence de presse de Jaume Collboni, annonçant une série de projets qui n'avaient jamais été discutés. »

Que s'est-il donc passé, pour rompre ainsi avec les principes de la co-gouvernance citoyenne dans la transparence ? Bien qu'arrivée en tête des municipales de 2015, Ada Colau ne dispose que d'un maigre groupe de onze élus au sein d'une municipalité qui en compte plus de quarante. Après des mois de recherche de majorités de circonstances, elle ne voit pas d'autre solution que de signer un pacte durable. Dans celui-ci, elle abandonne la délégation à la culture au leader socialiste Jaume Collboni.

Nouvelles alliances politiques et désaveu  

Un désaveu terrible, aux yeux de tous les interlocuteurs que nous rencontrons. Les dirigeants socialistes sont honnis, pour avoir incarné pendant plusieurs décennies le cap d'une métropole pensée à la façon d'une marque commerciale, d'un slogan de communication, brandissant Gaudi, les Jeux olympiques et son salon mondial de la connectivité, pour se placer dans la compétition, notamment touristique, des places qui comptent dans le circuit mondialisé des affaires ; tout en méprisant la vie quotidienne de ses habitants.

En matière culturelle, c'est le concept d'industrie culturelle qui fut promu, à grands coups d'événementiel. Avec ce PS de retour, Xavier Marcé, puissant lobbyiste du théâtre privé et de la technologie lourde du spectacle grand public, revient ainsi au cœur de l'organigramme culturel d'une ville pourtant dirigée par la gauche radicale. Un désastre politique. « Barcelona en comù se préoccupe de redynamiser les quartiers, en s'attaquant aux grandes priorités populaires que sont la santé, l'éducation, et surtout l'habitat. Nous n'avons pas su les convaincre que la culture est tout autant prioritaire pour régénérer des pratiques d'émancipation dans le quotidien de la population »  se désole Cirstina Alonso, qui dirige une « fabrica de creació », dédiée à la danse, installée dans le quartier populaire de La Marina.

« En matière de réflexion sur le rôle de l'art dans la cité, les militants de Barcelona en comù n'ont guère dépassé le slogan de "la culture pour tous" » déplore Gaston Core, directeur d'Hiroshima. Le soutien de principe à Ada Colau a été massif, très actif, dans le monde de la culture. « Je lui garde toute ma confiance en tant que personne » s'enflamme Pilar Lopez, qui administre la fameuse compagnie des Corderos, expérimentale entre danse et théâtre. « Mais si préoccupée qu'elle est par la question du logement, cette maire devrait se rendre compte que les artistes comptent parmi les premiers contraints de s'entasser à cinq dans des collocations minables ; et mieux les écouter ».

« Les artistes sont devenus néo-libéraux »

Oscar Abril, l'un des rescapés de Barcelona en comù au sein de l'Office culturel de la ville repris en main par l'affairiste Marcé, revendique « un droit à la l'erreur, au regard de la nouveauté radicale du projet de gouvernance qui a été engagé, sur un projet à moyen et long terme, qui ne s'évalue pas en une année et demi ». Il suggère à présent d'ouvrir un chantier de fond« portant sur les conditions faites à l'artiste, en tant que travailleur. Il y a des droits à défendre, un statut à imaginer, qui pourrait entrer en ligne de compte comme critères d'attribution de nos subventions ».

En effet, la volcanique Selominica Tomik tempête : « Dans tous les projets, l'argent va à l'encadrement, aux permanents, au fonctionnement, et jamais aux artistes ». Lesquels reçoivent ainsi, à l'en croire, la (non) monnaie de leur pièce : « Les artistes eux-mêmes sont devenus néo-libéraux, en envisageant tout à titre individuel, voire concurrentiel. Ils oublient toute visée politique collective dans leur travail » s'insurge-t-elle.

Cette ancienne activiste des squats, a fini par miser sur la durée, en portant à bout de bras, de batailles acharnées et de grandes colères, la salle de poche qu'est l'Antic Teatre, toujours accueillante aux compagnies les plus expérimentales et underground. Gardienne non rangée d'une mémoire activiste, nostalgique de la Yougoslavie de Tito, autogestionnaire et solidaire, dont elle est originaire, Selominica n'a pas plus d'indulgence pour la dizaine de "fabriques de creació" dont Barcelona s'enorgueillit en prétendant concurrencer Berlin. « N'oublions pas que ce modèle est né en Angleterre, lancé par Margareth Thatcher pour reconvertir les usines qu'elle avait ruinées, et y vouer les artistes au formatage de l'excellence de leurs performances. »

Justement, où retrouve-t-on Berta Sureda, qui fut la magnifique mais éphémère déléguée à la culture de Barcelona en comù, avant d'être sacrifiée sur l'autel du pacte avec les socialistes ? Berta Sureda prend la tête de l'une de ces « fabriques de creació », dans les gigantesques nefs de l'usine Fabre i Coats, dans le quartier périphérique de Sant-Andreu. Alors que ces outils sont critiqués pour le manque de transparence gestionnaire (des directions héritées du fait du prince, certaines de logique privée), Berta Sureda va tenter de repenser un modèle au plus près du terrain : « les lieux de création artistique ne doivent pas rester fermés sur eux-mêmes. Tout est à refaire dans le sens d''une médiation citoyenne ».

Elle relève ses manches. On lui souhaite grand courage. Barcelona en vaut la chandelle. Javier Guerrero, autre chorégraphe de la génération montante, qui l'a choisie, quoique non catalan, en expliquant : « comparé à Madrid, où tout était à faire, il y a ici de vrais réseaux constitués, des outils, un excellent conservatoire. Finalement, c'est peut-être plus difficile de réformer l'acquis, que tout créer quand il n'y a rien ».                                                                                   

Sweet Tyrany de Pere Faura, les 10 et 11 juin à la Commune d’Aubervilliers (Rencontres chorégraphiques internationales) 

font:
>
http://mouvement.net/analyses/enquetes/barcelona-desillusionnee

^ press index
< Sweet Tyranny

press_32:

Crítica: Pere Faura: Sweet Tyranny
Ester M. González - espectaculosbcn.com
2.Febrer.2017

Con gran seguridad y aplomo, y a modo de vedette, bajó el coreógrafo Pere Faura por el patio de butacas del Mercat de les Flors de Barcelona, hasta llegar al escenario. Una entrada triunfal, que fue seguida de un discurso introductorio sobre la danza, sobre la importancia del número ocho para los bailarines y en la música, en un discurso, que lejos de ser aburrido, fue divertidísimo y pedagógico.

Después, tomó posesión de su personaje, un coreógrafo tirano que esclaviza al público (se ha de ver lo que él quiera) y a los bailarines que lo acompañan, que no son más que títeres, a los cuales paga para que hagan lo que él diga.

De esta manera, comienza un análisis coreográfico, visual y musical, a modo de homenaje, de varias películas “kitch” que marcaron su juventud, y que se han adueñado del inconsciente colectivo como: Fiebre del sábado noche, Grease, Streaptease, Flashdance o Dirty Dancing. El análisis es muy divertido, y repasa las secuencias hasta darse cuenta de detalles muy hilarantes.

Es el repaso de unas secuencias que forman parte de su biografía (y la de todos) y que Pere Faura ha repetido incansablemente, hasta sacar todo su jugo. Nos parece un homenaje muy entrañable, incluso se atreven a cantar algunas letras de esas míticas canciones, con traducción incluida.

En la segunda parte, va a arremeter contra el público, haciéndolo participar de una manera divertida y sabia, rescatándolo de su presunta borreguez, pero siempre en un tono entre sarcástico e ingenuo. Simplemente, nos pareció genial.

Tampoco se escapan de su lengua “las industrias culturales”, ni todo el submundo que se mueve detrás de la danza, culpables de la tiranía ejercida sobre los bailarines, que no son más que peones, muchas veces infravalorados y precariamente pagados. Ahí es donde saca su artillería potente: La mítica escena de Mary Poppins, donde los deshollinadores cantan alegres, mientras limpian chimeneas. Blanco y en botella…

Y después de hacer este ejercicio de autocrítica y de defensa de su profesión, en la última parte, llega el momento de la celebración. Un auto-homenaje a modo de rave. Una fiesta, donde los ocho bailarines nos lo dan todo sobre el escenario, una auténtica exhibición de movimientos, todo un “lujazo” que se permite para finalizar.

Destacamos el buen encaje entre la propuesta audiovisual y los bailarines, en una interrelación muy lograda.

Descaro, humor y grandes dosis de sarcasmo derrochadas, en un Mercat de les Flors de Barcelona, que aplaudió a este “dulce tirano” con muchas ganas.

font:
>
http://espectaculosbcn.com/critica-pere-faura-sweet-tyranny/

^ press index
< Sweet Tyranny

press_31:

Pere Faura, el dolç tirà
Marta Santacatalina - directa.cat
2.Febrer.2017

El vuit és l'analogia entre dos mons, el de l'espectador i l'espectacle, el de la dansa com a evasió i com a professió, i són vuit els ballarins i són vuit els actes en els quals Pere Faura presenta 'Sweet Tyranny'

Un espai proper al públic, que l'inclou, que allarga les seves consciències fins ben a prop de l'escenari. Pere Faura s'imposa com un antitirà egocèntric que, a través dels seus ballarins-vassalls, capta l'atenció dels oients fins que se'ls fa seus. Controla els seus moviments i marca les pautes dels seus pensaments i aconsegueix que s'emmirallin en l'ego del director i en la seva concepció del món del qual és partícip: el de la dansa, la seva precarietat, la disco i la festa.

Ja d'entrada, Faura sorgeix d'entre el públic, vestit amb calçons curts i llampants, sostenint una gran bola de miralls que reflecteix les llums dels focus que l'il·luminen a les parets del teatre com projectant la seua aura. És així com trenca els marges de l'escenari i fa de l'aproximació al públic un fet literal, aquest cop és l'artista qui mira al públic.

Però el públic segueix sotmetent-se a l'artista. Pere Faura fa una hipèrbole de la vanitat de la figura del coreògraf, l'artista que plasma la seua pròpia veritat sobre l'escenari a través del treball de ballarins que l'interpreten i que s'esdevenen al servei de la idea del «tirà». Aquesta tirania de la qual ell es fa valedor es pot interpretar com la «tirania democràtica» que escanya el món de les arts escèniques i fa de la dansa un treball precari.

Sweet Tyranny introdueix ja la dicotomia de precarietat laboral i oci a la dansa, qüestió que també aborda a la segona part del seu tríptic Sweet Precarity, encara per estrenar. La trilogia de Pere Faura comença amb Sweet Fever obra estrenada el 2016 a l'antic convent de la Mercè, i finalitza amb Sweet Tyranny representada al Mercat de les flors del 27 al 29 de gener i del 3 al 5 de febrer. Encara manca la segona peça del puzle perquè el públic puga completar l'obra.

A la coda de la trilogia el coreògraf combina aquesta precarietat laboral amb l'ociositat de la dansa a la festa. Crea una ambient d'evasió a través de les icones més representatives de la música disco dels 70 i els 80, passant per John Travolta o Patrick Swayze.

Pere Faura destrossa i reinterpreta els moviments coreogràfics de pel·lícules que marcaren la seua infància així com tantes altres, com per exemple Grease o Saturday Night Fever. La intenció és trencar amb els tòpics heteropatriarcals i individualistes que aquestes pel·lícules perpetuen amb l'objectiu de tenir un èxit comercial. Aquest és el punt d'intersecció entre les icones de la música disco i la precarietat de la dansa com a professió que vol allunyar-se d'aquests tòpics. No deixa de reivindicar, però, la festa i la discoteca com a espai d'alliberament col·lectiu i de comunicació corporal.

...5,6,7,8. L'obra gira al voltat del vuit: vuit actes, vuit ballarins... Perquè és l'analogia entre dos mons: el del públic i el de l'escenari, el de la professió i l'expressió alliberadora. Faura es troba entremig d'aquestes dicotomies: entre el públic i els ballarins que ell utilitza per representar la seva creació, entre la dansa que ell utilitza per expressar-se a la festa i la dansa com a professió. Es troba en aquesta intersecció, en aquest buit en el vuit, cosa que li permet jugar de manera crítica, expressar-se i dir des de dins. I diu molt.

font:
>
https://directa.cat/actualitat/pere-faura-dolc-tira

^ press index
< Sweet Tyranny

press_30:

Instruccions per veure Sweet Tyranny
Aída Pallarès - recomana.cat
1.Febrer.2017

Us demano perdó. Aquesta no serà una crònica convencional. No us parlaré dels assajos de Sweet Tyranny ni del que em va dir en Pere durant l’entrevista. Aquesta no serà, tampoc, la crònica que tenia preparada. Serà un escrit a raig. Sincer i personal. Sempre he pensat,-i és el que recomano als amics poc avesats en aquest món-, que el millor per gaudir d’un espectacle de dansa és deixar-se endur. Deixar els prejudicis (la dansa és elitista!) i les preocupacions (ho entendré?) a casa i mirar, sentir, emocionar-se. I després, esclar, envoltar-se d’experts i llegir i escoltar el que diuen. Aquí, a can Recomana, en teniu un bon de molt bo: en Jordi Sora. Dic tot això perquè a vegades prejutgem massa i emetem un judici ràpidament. Sense pensar ni reflexionar. Així doncs aquí teniu: les instruccions per veure Sweet Tyranny. Feu amb elles el que vulgueu.

I tot això d'on cau?:  Pere Faura forma part d’una generació de ballarins i coreògrafs nascuts a la dècada dels 80 que han estudiat i han treballat a l’estranger i es mouen entre l’escena catalana i la forana. Sovint, esclar, per la fragilitat de l’escena local. Tenen, també, una altra cosa en comú: tots ells treballen amb codis artístics que potencien l’escena híbrida i la combinació de llenguatges. Ras i curt: Dansa o moviment? Etiquetes: bon vent i barca nova!

Per què ens parla de Grease, Saturday Night Fever, Dirty Dancing, Flashdance i A chorus line?

Perquè és el que tots coneixem. Perquè “compartim la merda que crea el capitalisme”. I perquè Faura es va enamorar de la dansa veient Grease o Flashdance. Aquesta, però, és la primera capa de la ceba. Segona capa: A través de les coreografies ens explica, d’entrada, que el discurs que ens venen i que tots ens mengem amb patates i ketchup és irreal, hegemònic, capitalista i heteropatriarcal. Tercera capa: Utilitza això per explicar la situació que viu el món de la dansa, la precarietat a la que està permanentment abocada i, de pas, criticar les dues paraules que estan més de moda: indústries culturals. I diguem-ho clar: No, Pere Faura no està en contra de les indústries culturals. El problema, em va dir, és quan mesurem amb els mateixos paràmetres el seu espectacle que el darrer disc de Beyoncé. Tot, per cert, embolcallat amb la destresa, intel·ligència i mala llet d’un dels millors dramaturgs del país: Esteve Soler.

ATENCIÓ SPOILER: Per què la sala Maria Aurèlia Campany s’acaba convertint en una discoteca?

Perquè encara que no ens agradi veure-ho o acceptar-ho, la discoteca és una radiografia brutal de la societat i de nosaltres mateixos. Perquè a la discoteca la paraula és secundària, el cos té el poder, el cos té el control. Si tenim clar que "som el que mengem" també hauríem de saber que "som com ballem".  I perquè si tots balléssim més, ens toquéssim més i parléssim menys, seríem més feliços. Tot això ens ho ensenya (crec) en aquest final tan provocador i (personalment) brillant. Sí, senyors: la discoteca és un espai polític.  

Bonus track: En Pere sempre diu que és un coreògraf sense estil. Li vaig preguntar, pensant que apropiar-se de coreografies populars és tenir-ne, i m’ho va explicar millor: “És un estil dramatúrgic però no de moviment”. Ara bé, com molt bé diu la Bàrbara Raubert al blog del Mercat de les Flors, “Faura és com l’encantador de serps, que fa sonar i belluga la seva flauta (o la mànega o el comandament de vídeo… segons sigui l’ocasió) per fer-nos sortir de l’espai de comoditat i encarar-nos a una veritat certament inestable”. Amén, Bàrbara. 

Per tant, jo ho tinc clar: Llarga vida a Aura Faura. (per entendre aquesta picada d’ullet haureu de córrer a veure Sweet Tyranny al Mercat.)

font:
>
http://recomana.cat/RECACCIONSA.ASP?ACCIO=217

^ press index
< Sweet Tyranny

press_29:

Algun heterosexual a la sala?
Oriol Puig Taulé - nuvol.com
31.Gener.2017

Pere Faura ha estrenat Sweet Tyranny al Mercat de les Flors, la segona part de la trilogia Sweet Suite, que es va iniciar al passat Temporada Alta amb Sweet Fever, i que finalitzarà amb Sweet Precarity. Aquest és un espectacle on Pere Faura dispara (i molt) contra el propi món de la dansa i les indústries culturals, erigint-se com a dictador d’un muntatge on ell és el rei del mambo. Cinema hortera, macarrisme i crítica a l’heteropatriarcat en una vetllada inoblidable.

núvol
Pere Faura i la seva bola de discoteca a ‘Sweet Tyranny’. Foto: Tristán Pérez-Martíin

Faura comença l’espectacle des de la platea de l’enorme (i plena) sala Maria Aurèlia Capmany, ja que acostumat com està a treballar bàsicament a sales “alternatives” o “independents” de l’escena “underground” (llegeixi’s amb tota la sorna del món) no vol deixar passar l’oportunitat de tocar i acariciar els seus espectadors. Espectadors que l’han vingut veure a ell, deixem-ho clar, acompanyat d’uns ballarins que es poden sentir realitzats professional i personalment (tot i que no cobren massa). “Això no és un espectacle de dansa, tot i que no pararem de ballar”, ens diu un Faura que sosté una bola de discoteca com un rei medieval sosté el seu ceptre. El número vuit ordena i dóna sentit a l’espectacle: els ballarins compten en vuit temps, vuit són els números de ball que veurem, i en català el vuit i el buit només es diferencien per l’alçada d’una lletra. “Això va sobre mi” i “Jo no amago la meva vanitat” es confessa Faura, dient que no ens vendrà la moto que això es tracta d’una creació col·lectiva, i qualificant els seus ballarins d’exèrcit, legió i tropa. La introducció, un pèl llarga, dóna pas a l’espectacle pròpiament dit, que és deliciosament pretensiós (“Això va de ser humà”) i on descobrirem un concepte que desconeixíem fins ara: L’Aura Faura.

Un pràctic i resolutiu dispositiu escènic de dues pantalles mòbils ideat per Jordi Queralt permet el diàleg constant entre la dansa efectuada pels ballarins i les projeccions (molt ben triades i editades per Joan Escofet), que serviran alguns (pocs) cops de mirall d’allò que veiem en escena i alguns (molts) cops de comentari o entremaliada analogia. A chorus lineGrease o Flashdance són alguns dels materials que Pere Faura analitza, exposa i dissecciona, fent-nos conscients de la primor dels seus guions, de l’horterisme implícit de la seva posada en escena i del discurs heteronormatiu amb el que ens han menjat el coco des de ben petits. John Travolta ha convertit tot allò que ha ballat en història, en memòria col·lectiva, i fins i tot el seu retorn al mainstream amb Pulp Fiction (Quentin Tarantino, 1994) va convertir l’única escena ballada de la pel·lícula en una icona que ha estat i segueix sent imitada per tothom quan sona You never can tell de Chuck Berry

núvol
La coreografia de ‘A chorus line’ en una escena de ‘Sweet Tyranny’. Foto: Tristán Pérez-Martíin

Moments estel·lars de la nit? Molts i variats. El dit de John Travolta com el dit de Déu que va pintar Michelangelo a la Capella Sixtina (és Faura l’Adam que és a punt de ser tocat per la gràcia de Nostre Senyor?). Les vides privades dels ballarins, que ens són esbossades amb un parell de frases (“La Laura encara està estudiant. Per fer aquest espectacle li convaliden uns quants crèdits”, o “La Claudia és la meva millor amiga. Ha sigut mare i si no troba cangur porta la seva nena a l’assaig. Si no ve a l’assaig, no cobra. Però qui l’ha contractat des de que es va quedar embarassada? El seu amic”). La música i la sessió de dj d’Amaranta Velarde, pur Black & Decker vintage kitsch. La confessió de Pere Faura: “Striptease és el millor títol que he posat mai. Ha creat més públic per a la dansa contemporània que qualsevol subvenció de la Generalitat”. L’analogia de les gestores culturals amb Mary Poppins (“Unes liantas“). O la pregunta que llança al públic: “Quants heterosexuals hi ha a la sala?”.

Aquesta pregunta va provocar que poquíssims espectadors aixequessin el braç, fet que es deu principalment al factor que, desenganyem-nos, el públic del Mercat està format en gran part per gent de la professió (ergo, no cal afegir res més) i que els heterosexals de la sala certament es deurien sentir avergonyits en haver d’expressar obertament la seva opció sexual. “Colla de reproductors heteronormatius”, els hi etziba Faura, per a continuació presentar el que per a mi és una de les millors escenes de l’espectacle. “Ara veureu l’exercici d’imaginació al que ens heu obligat a fer tota la vida amb tot el vostre cinema heteropatriarcal de merda”, ens ve a dir Faura, i ell mateix i el ballarí Miquel Fiol es posen a cantar (I’ve had) the time of my life, de Bill Medley i Jennifer Warnes. La cançó més mítica de la banda sonora de Dirty dancing es combina amb imatges de porno softcore de parelles d’homes estimant-se. Faura interpreta en falset la veu de la dona i Fiol és l’home, mentre Sarah Anglada i Javi Vaquero ballen la famosa coreografia. Quan estan a punt de realitzar el salt final en el qual Patrick Swayze sosté Jennifer Grey a l’aire, Pere Faura atura bruscament la coreografia. “A quantes piscines, rius i llacs hem vist gent fent-se mal intentant imitar aquest salt?”, pregunta al públic. “Les icones de l’heteropatriarcat són perilloses”. Bra-vo.

Per no explicar (encara) més l’espectacle els demanaré fervorosament que hi vagin. I ja m’ho diran. La dramatúrgia d’Esteve Soler va forta, sobretot en el que té de crítica a la precarietat del sistema i a les indústries culturals en general, tot i pecar en certs moments de repetitiva. El discurs final de Faura és tot un statement, que dirien els esnobs, una declaració de principis que imagina un món utòpic on tothom estaria tot el dia ballant, tot el dia de festa. On l’única tirania possible fos aquella que marca el ritme de les cançons que ballem a les discoteques. La festa com a posicionament polític. La ressaca com a rutina matinal.

núvol
L’exèrcit de ballarins que conforma ‘Sweet Tyranny’, al Mercat de les Flors. Foto: Tristán Pérez-Martíin

font:
>
http://www.nuvol.com/noticies/algun-heterosexual-a-la-sala/

^
press index
< Sweet Tyranny

press_28:

Elocuente (y análoga) coreografía de la antropología cultural
Fernando Solla - enplatea.com
31.Gener.2017

Mercat de les Flors se convierte en sede de una muestra coreografiada de antropología cultural. Pere Faura confronta y analiza hábitos, mitos, creencias y valores en ella. Los que hemos adquirido y asimilado desde que John Travolta (y algunos secuaces) domaron las pistas de baile (y pantallas) décadas atrás. Nuestro comportamiento como grupo social puesto a prueba.

A partir del concepto del coreógrafo, Esteve Soler ha realizado una dramaturgia muy lograda. A cuatro manos, han escrito una especie de monólogo que Faura implantará ante el público. Las ochos piezas (coreografías) seleccionadas formarán parte del imaginario popular de las décadas comprendidas entre los setenta y los noventa del siglo pasado. El kitsch que hemos encumbrado, del que también se nos mostrará el significado y su porqué determinante en Faura. La dirección será, por tanto, compartida. También con Jordi Queralt, que da forma a la propuesta delimitando con pantallas y objetos el espacio escénico de la sala.

Sin querer desvelar más sorpresas de las necesarias hay que destacar la labor de Laura Alcalà, Sarah Anglada, Miquel Fiol, Raquel Gualtero, Claudia Solwat y Javi Vaquero. Los seis se mostrarán cómplices en todo momento con la doble naturaleza de la propuesta y su ejecución es excepcional, tanto en la primera como en la segunda parte del espectáculo. El trabajo de Faura en la coreografía (también como intérprete) es no por insólito menos apasionante. El último tramo resulta completamente hipnótico. El diseño de sonido de Ramon Ciércoles y la iluminación de Queralt y Sergio Roca Saiz, así como el magnífico trabajo de recopilación, documentación y edición de vídeo (también de Escofet) terminan de redondear la propuesta. Técnicamente, impecable.

Ideológicamente, SWEET TYRANNY sabe cómo validar cada premisa a través de su manifestación artística y de la naturaleza misma de la autoría teatral. Resulta muy interesante el símil entre la idea de representación escénica (como un pacto de sumisión voluntaria por parte del público ante el panegírico del artista) y el rango tiránico de domesticación que asume el intérprete. A su vez, él mismo se verá influido por el material trabajado como instrumento determinante y configurador de su manera de ver, entender y enfrentarse al mundo. Ya sea por asimilación o por negación del mismo.

Cada una de las ocho piezas se desgranará y desmontará en su totalidad, tanto ideario como coreografía. De nuevo, la importancia de los textos de Soler y Faura para acompañar a los movimientos y las imágenes proyectadas. A partir de las reflexiones, manifestadas en primera persona por el coreógrafo, se conseguirá un estudio sobre cómo los consumidores y programadores de danza contemporánea se enfrentan a esta disciplina y el choque (precisamente cultural) que se produce con las motivaciones y necesidades de los creadores y trabajadores artísticos. El profesional como ser humano que busca realización y conciliación de lo laboral y lo personal.

Finalmente, la estructura en dos partes termina de dar sentido a la propuesta. Tras la disección de las piezas, de su significado y sus movimientos, la danza reclamará su protagonismo. Al son de la música y sesión DJ de Amarante Velarde, Faurà prohibirá el uso de la palabra para ejecutar una coreografía que recoge las ocho piezas anteriores en una sola. Todo lo manifestado hasta entonces verá reforzado su sentido y, al mismo tiempo, ofrecerá a los asistentes pautas para su interpretación. El montaje videográfico adquiere en este punto del espectáculo una importancia narrativa culminante y cómplice del resto de disciplinas, propiciando un apasionante giro lingüístico de la palabra a la danza, como único emisor, receptor, código, canal y, por supuesto, mensaje.

SWEET TYRANNY es un espectáculo capaz de conformar un género en sí mismo. Y Pere Faura consigue superar la antipatía que pueda despertar en algunos momentos el tono entre agresivo y asertivo del personaje en el que se ha convertido para la ocasión, para finalmente persuadirnos con su selección coreográfica y su de y re-construcción. Realmente, la visita al Mercat merece la pena.

font:
>
http://enplatea.com/?p=11091

^ press index
< Sweet Tyranny

press_27:

Que la febre del dissabte per la nit t'acompany sempre , Faura! I que visca per sempre el macarra hollywoodià !!
Ramon Oliver - recomana.cat
31.Gener.2017

Sí, ja ho sabem: sortir de l’armari requereix sempre d’una notable dosis de coratge. De fet , en un moment determinat de la seva tan lúdica com lúcida nova proposta, Pere Faura convida a tots els espectadors heterosexuals de la sala a trencar la seva timidesa i repressió i a reivindicar la seva condició sexual sense vergonya: si ets heterosexual no ho amaguis més , i aixeca ben alt el dit! I si has patit o pateixes bulliyng per culpa de la heterofòbia, no t’ho callis pas !  El que no treu per a que el mateix Faura, s’encarregui de recordar-te com qui no vol la cosa el mal que han fet pel món  els patrons derivats del patriarcat heterosexual.

Però no és d’aquesta sortida d’armari que dóna lloc a un dels moments més divertits de la vetllada del que va la trilogia “Sweet Suites”,  sotmesa  a la “Sweet Tiranny” de les grans boles  de discoteca en el seu segon lliurament  . L’armari del qual Faura fa ja molt temps que va sortir , és l’armari de la correcció creativa i artística que menysprea tot allò que fa gust a kitch i olor a macarra suat . Faura , no ho oblideu – i si ho heu oblidat, ja s’encarregarà ell de fer-vos memòria- , ha donat el seu salt a la fama mundial , el prestigi i la seguretat econòmica pròpia dels triomfadors practicant un “Striptease” que, més enllà de les seves connotacions iròniques  , li devia molt a aquell altre que practicava Demi Moore en una peli d’aquelles de les que tothom se’n va riure molt al seu moment ( i que de fet, feia riure força quan intentava posar-se seriosa )  però que ha acabat sent una mena de peça de culte. I és que l’striptease de la Moore, la tromba d’aigua que cau damunt el cos de Jennifer Beals ( o d’alguna de les seves dobles) mentre juga eròticament amb la cadira de “Flashdance”, els bots eufòrics que donen  els escura-xemeneies de “Mary Poppins “ , o els sempre gloriosos ditets d’un  John Travolta que cada cop que s’ha posat a ballar en una pantalla ha marcat època , formen part d’aquesta forma de dansa popular nascuda als grans estudis de Hollywood i amb ADN cinematogràfic per la qual Faura sent feblesa. I que, per contra,  tan sovint rep el menyspreu de les élites coreogràfiques, tant si aquestes beuen de les fonts clàssiques, com si es mouen en la més rabiosa contemporaneïtat.

Esclar que sempre hi ha glorioses excepcions que confirmen la regla. Corre pel món ( i per youtube, naturalment) un magnífic especial  televisiu enregistrat fa ja unes quantes dècades en el qual el gran Baryshnikov proclamava la seva passió per Broadway ( de fet , el programa es titulava “Baryshnikov on Bradway”) . I en què  manifestava el seu desig de convertir-se per una estona en un membre més del cor de ballarins que, vestits amb tota la lluentor que requereix el moment i  fent meravelles amb el seu barret,  interpreta l’excepcional coreografia de “One”, el memorable número final que el geni de Michael Bennett va concebre per “A Chorus Line”.  Aquest numero –sens dubte , un dels cims absoluts de la historia del teatre musical; la pel·lícula no li acabava de fer justícia, i a més a més , traïa el concepte de l’obra original donant-li un desmesurat protagonisme a Michael Douglas- constitueix el colofó perfecte del gran homenatge que Bennett li va retre a aquests ballarins anònims que veiem als grans espectacles, i que es mouen sempre al voltant de la gran estrella, del o la  “One” al que fa referència el títol. No és doncs estrany que Faura li concedeixi també  un especial relleu  ja en la primera coreografia del seu espectacle. D’això va també, “Sweet Tiranny”: de la tirania exercida pel mercat coreogràfic. De la tirania imposada per la gran estrella ( ell mateix, posem pel cas!) que no munta pas una companya de dansa, sinó que contracta a un grup de ballarins necessitats de feina per tal que es moguin al seu voltant sense fer-li cap mena d’ombra i es transformin en extensions d’ell mateix. De la tirania de programadors i altres exquisides variants de la professió , capaces de convertir les ganes de ballar dels ballarins en una mena de voluntariat sense més compensació que l’orgull artístic.

Servint-se d’un humor esmolat i fent gala d’una irònica megalomania que també cal saber treure de l’armari per tal de desfer d’una vegada tòpics sobre la creació en equip, Faura dissecciona pas a pas aquest grapat de coreografies que –mainadera Poppins a banda- són filles dels molt discotequers anys 70 i 80  ,els hi troba ets i uts fins ara insospitats ( només cal veure els camins socialment reivindicatius cap els que enfilen els ja esmentats escura-xemeneies ), i ho guarneix tot amb projeccions que donen lloc a també sucoses associacions mentals. I un cop feta la feina dura, ens proposa una mitja hora final de disco en estat pur: per la pista , i amb la marxa cap en darrera, aniran desfilant les vuit variants deconstruides i lliurades a la pura festa de les vuit ( sobre el nr. vuit i el seu paper a la dansa, també té molt a dir Faura) “cores” que han estat sàviament analitzades.  Així, no hi ha manera de resistir-se a la febre del dissabte a la nit... o la que us pot atacar a qualsevol dia de la setmana  per culpa de tan brillant i divertit espectacle. 

font:
>
http://www.recomana.cat/CRITICA/3415/52/Sweet%20Tyranny/Ramon%20Oliver

^ press index
< Sweet Tyranny

press_26:

La tirania a la dansa i la vida
Imma Barba & Miquel Gascón - voltarivoltar.com
30.Gener.2017

Dimecres de la setmana passada vaig poder assistir a la Roda de premsa d’aquest espectacle i el mateix dissabte anàvem a veure’l al Mercat de les Flors el seu resultat. SWEET TIRANNY és un espectacle de dansa…. o no ?, irònic i reivindicatiu sobre les relacions del poder a la feina i al lleure. Forma part de la trilogia Sweet Suites, formada per Sweet Fever (presentada a Temporada Alta de Girona al novembre passat), aquesta Sweet Tiranny i una propera en preparació anomenada Sweet Precarity.

voltar i voltar

SWEET TIRANNY està creada a partir de coreografies icòniques de pel·lícules musicals dels anys de l’era disco (70s i 80s) i dibuixa una analogia entre la dansa com a èxtasi i evasió i la dansa com a feina i professió, que volgudament distorsiona i amplia aquesta relació per fer-nos reflexionar sobre la nostra pròpia realitat laboral i existencial.

Copiant i versionant les coreografies de John Travolta o Patrick Swayze, la peça transcendeix del clixé que representa i vol fer reflexionar sobre les diferents relacions tiràniques que s’estableixen en la creació teatral, ja sigui entre el coreògraf i els ballarins, entre l’artista i la indústria de l’art o entre els intèrprets i el públic assistent. Presenta la disco com a un possible espai polític de subversió física i política.
Uns Musicals que s’injectava en vena i que d’amagat s’aprenia les seves coreografies gravades en VHS … Grease, Chorus line, Flashdance, i fis i tot Mary Poppins….. i moltes més.

En l’espectacle participen 8 persones a escena, però aquí en Pere Faura assumeix el paper de personatge prepotent i imbècil (segons les seves paraules a la roda de premsa), ja que des d’un tipus d’humor irònic, presenta la seva persona en l’àmbit de la tirania…..
1 – jo i els ballarins
2 – jo i el públic
3 – jo amb els estaments de poder.

Pere Faura creu que la discoteca s’hauria d’estudiar des d’un punt de vista sociològic, ja que ell creu fa temps que la disco és l’únic espai on els rols de poder desapareixen en bona part, perquè el poder de la paraula deixa de tenir significat i pren el poder el moviment del cos en el ball, i aleshores desapareixen les classes socials i els rols entre cap i subordinat.
Ens comenta que aquest espectacle l’ha representat un parell, d’anys de feina.
Us deixo l’àudio de la roda de premsa……

Dissabte 28 de gener anem a veure el resultat d’aquesta proposta al Mercat de les Flors, i prèviament anem a una sessió oberta al públic, anomenada “mitja hora abans” en el que es pretén donar unes línies orientatives del que es veurà a continuació. Malauradament aquesta sessió comença tard i el que encara és pitjor no explica realment el que veurem, perquè no s’ha preparat amb temps com calia i la tècnica els hi fa una mala passada.

voltar i voltar

Ja a la Sala comença l’espectacle i en Pere Faura es passeja per les butaques entre el públic durant una bona estona, com si es tractés d’una gran estrella de Hollywood… després veurem el perquè.

Comença l’espectacle i ens sorprèn que en Pere anuncia que en realitat no és un espectacle de dansa i presenta als ballarins de forma despectiva infra valorant-los, tot dient que han tingut molta sort que els ha contractat, encara que sigui de forma precària. Ens diu que quan acabi l’espectacle únicament ens en recordarem del coreògraf (o sigui d’ell)… i que ens oblidarem dels noms dels ballarins al cap de pocs minuts de la Sala….. i malauradament veurem que és veritat.

Dues pantalles mòbils interaccionen amb els ballarins, amb imatges dels Musicals, però també amb escenes quotidianes de la vida laboral i social….. imatges documentals extretes de l’immens arxiu de Joan Escofet, que ha fet l’edició, i amb la participació de la DJ Amaranta Velarde.

El coreògraf dicta tirànicament el que els ballarins han de fer o no, perquè malgrat que ara renega d’aquells Musicals perquè els troba “carrinclons”, són sense cap mena de dubte l’escola on va néixer la seva passió per la dansa.

Realment trobem que Pere Faura té un excés verbal, per poder expressar el que vol dir i l’espectacle en la seva primera part queda força curt de dansa….. xerra i xerra i xerra pels colzes, i no és que ens molesti tot el que diu, però no hem vingut a escoltar les seves dissertacions…. ens manca una mica de dansa i menys pedagogia…. per sort la segona part ens farà canviar la nostra opinió com quan se li dóna la volta a un mitjó.

Després interacciona amb el públic i també exerceix el seu poder sobre els espectadors, perquè ell és el que posseeix el micro i ens fa fer una mena de coreografia asseguts i tots el seguim com un ramat de xais….

Però tot el que expressa ens fa reflexionar i sobretot la ultima mitja hora, posa en pràctica totes les teories que ens ha anat explicant a nosaltres i als ballarins, en una explosió de dansa “disco” brutal, en el que veiem tots els moviments anteriors posats a la pràctica. Un espectacular espectacle que arriba a l’èxtasi total.

En els darrers minuts, potser el mes polèmic del espectacle, ja que la seva actitud farà que el públic es quedi amb els pixats al ventre….. i és que en Pere Faura volgudament des de l’inici ha volgut ser un tirà…. i ho continuarà sent fins en els aplaudiments.

Un espectacle que ens ha agradat molt pel que té de denúncia, per la seva pedagogia i per la passió brutal per la dansa.

voltar i voltar

font:
>
https://voltarivoltar.com/2017/01/30/

^ press index
< Sweet Tyranny

press_25:

SWEET TYRANNY de Pere Faura al Mercat de les Flors.
Reportatge del programa ÀRTIC de BTV

Esther Castarnado - beteve.cat
30.Gener.2017

font:
>
https://vimeo.com/201850588

^ press index
< Sweet Tyranny

press_24:

T'agrada ballar?
Jordi Sora - escena de la memoria
29.Gener.2017

Penso començar així l'escrit: aquesta és la millor composició de Pere Faura. En el sentit etimològic del mot llatí: reunir, composar, construir. Tot suma i el conjunt sona com una bona simfònica: la dramatúrgia d'Esteve Soler (la peça es podria haver titulat ben bé 'Contra la dansa'); l'escenografia de Jordi Queralt ('Contra els excessos'); la il·luminació també d'ell i Sergio Roca Saiz ('Contra la natura'); els altres intèrprets: Laura Alcalà, Sarah Anglada, Miquel Fiol, Raquel Gualtero, Claudia Solwat, Javi Vaquero ('Contra les companyies'); la música i sessió DJ d'Amaranta Velarde ('Contra la burgesia'); un munt d'aportacions i col·laboracions d'alguns dels millors creadors del país ('Contra les idees'); i naturalment en Pere Faura ('Contra la contra').

Aviso: podeu sortir entusiasmats, com contrariats. Depèn si us agrada més ballar o sou dels de veure-la ballar. En tots els casos, en sereu partícips. Això és: de quina part esteu? Perquè no s'accepten mitges tintes aquí: dialèctica en estat pur. Explotador? Víctima? Observat? Voyeur? Suor? Passivitat?

Vuit coreografies de la història de la memòria col·lectiva i popular: kitsch total. Hi havia un art anterior, superior, enaltit, referència civilitzadora, constructor de veritats inqüestionables... Després arribaren tots aquells: les invasions bàrbares. La confusió és absoluta. I el teatre públic referència de la dansa a la ciutat i més enllà, el seu millor altaveu.

Sweet Tyranny és la imatge especular d'un temps irrecuperable. Un moviment que circula inexorablement cap al big crunsh o gran col·lapse: el punt d'interconnexió entre els dos cercles que dibuixen un vuit. S'insisteix en l'obra en la coincidència fonètica amb el gran buit. Potser sí que som allà mateix...

Però mentrestant això no passi, seguirem exigint a l'artista el deute amb els seus referents; la fragilitat per fer-los presents; l'ocurrència per ballar-los sense cap gest definit; i la invitació a (re)pensar-nos -espectadors, coreògrafs i ballarins-.

És clar que ens agrada ballar! Però només quan ho reivindiqueu així.

font:
>
http://escenadelamemoria.blogspot.com.es/2017/01/sweet-tyranny.html

^ press index
< Sweet Tyranny

press_23:

Pere Faura decepciona al parodiar los musicales de los 70 y 80
Carmen del Val - elpais.com
29.Gener.2017

el país

Mimado por la profesión y por un sector de la crítica Pere Faura, (Barcelona, 1980) presentó Sweet Tyrannyen el Mercat de les Flors la noche del pasado viernes. El teatro de la calle Lleida mostraba un lleno absoluto. Eran muchos los que querían conocer este espectáculo "macarra y reivindicativo", según palabras del propio autor, a caballo de la danza contemporánea y el musical. Entre el público una atenta Àngels Margarit, flamante directora del Mercat. En esta ocasión Pere Faura, junto a siete bailarines, plantea la dicotomía de la danza como evasión o como trabajo y profesión. El resultado es una pieza en la que laten algunas ideas brillantes pero que el artista no ha sabido encauzar ni desarrollar, cayendo en lo tópico. Lo que sí consigue transmitir al público este bailarín y coreógrafo es su frustración por no tener un cuerpo y unas condiciones para la danza como las de John Travolta, su ídolo desde niño.

Sweet Tyranny forma parte de una trilogía. La primera obra, Sweet fever,inspirada en la película Fiebre del sábado noche, de Johan Travolta, se estrenó en el marco de la pasada edición de Temporada Alta. Ahora quedará pendiente Sweet precarity, que está en proceso de creación. En Sweet tyranny, Faura parte de coreografías icónicas de las películas musicales de los años de 1970 y 1980 como Dirty Dancing, Grease, Flashdance, Chorus line, Mary Poppins o Strepteasepara reprochar a la industria de Hollywood su poder para hacer soñar a los espectadores de sus películas. Los célebres bailes de Travolta, Patrick Swayze, Demi Moore o de Jennifer Beals son versionados, destrozados y reinventados por los intérpretes para explicar al espectador que estos musicales que te hacen soñar desde la butaca de un cine, luego, cuando te quieres dedicar a ser un profesional de la danza, ves que la realidad es muy diferente. Una idea evidente no solo en la danza sino también en otras disciplinas y que el artista repite en este espectáculo hasta la saciedad. Al principio de la función, el bailarín, con una bola brillante de discoteca, se paseó por las filas de butacas del Mercat para entrar en contacto con el público.

Ya en el escenario Faura, convertido en el despótico coreógrafo que encarnó Michael Douglas en la película Chorus line, y junto a su troupe de bailarines (Laura Alcalà, Sarah Anglada, Miquel Fiol, Raquel Gualtero, Claudia Solwat y Javi Vaquero), parodiaron con mejor o menor fortuna y sin valor coreográfico a los protagonistas de estos musicales, mientras que en las dos pantallas de vídeo a los lados del escenario se mostraban analogías con las películas que inspiran esta obra demasiado larga.

Al final el escenario se volvió un caos a ritmo de una crispante y dilatada música discotequera.

font:
>
http://ccaa.elpais.com/ccaa/2017/01/28/catalunya/1485635735_470476.html

^ press index
< Sweet Tyranny

press_22:

Un resultat qüestionable
Montse Otzet - recomana.cat
28.Gener.2017

Pere Faura és llest, o almenys ho sembla. Vol trobar un equilibri entre la dansa conceptual i el ball més comercial, sent aquest  la nineta dels seus ulls. Per aconseguir-ho reivindica pel·lícules musicals dels anys 70 i 80 manifestant que formen part de nosaltres, de la nostra identitat  i del que som avui dia. Aquest contingut musical, icona i felicitat per moltes masses populars, l’emmarca en un discurs conceptual i reivindicatiu, en el qual no falta la ironia i l’humor.  L’equilibri sembla que podria funcionar però no s’aconsegueix perquè la peça es dilueix en massa moments i, sobretot,  perquè necessita un ajustament  dels temps, de fragments que cauen en la venalitat i l’evidencia que qui només s’ho passa bé són els que estan damunt l’escenari.

Contràriament allò que es podria desitjar, Sweet tyrannyno exhibeix músiques ni  coreografies de les obres que se citen com Dirty dancing, Saturday night fever, Grease, Flashdance, A chorus line, (això significaria una gran despesa de drets d’autor) i, segurament per aquesta causa, Faura ha buscat un motiu en cadascuna d’aquestes pel·lícules per extrapolar-lo a fets i reivindicacions actuals, la majoria de vegades amb l’ajuda d’unes pantalles mòbils.  Dos exemples: el famós dit de John Travolta ballant a Saturday night fever, es relaciona amb el dit del Déu que Miquel Angel va pintar a la Capella Sixtina a la creació d’Adan; o les fabriques d’escura- xemeneies de Mary  Poppins es vinculen amb les fabriques de creació actuals i la seva qüestionable efectivitat, així com la de molts programadors culturals. “Alguns dels quals es troben en aquesta sala” va etzibar Faura dirigint-se al públic.  

Per desenvolupar  una seria de reflexions i acusacions, el muntatge, interpretat per sis ballarins  a més de Faura, se situa entre l’esbojarrat, glamouros i macarra món de la disco, i la duresa, tirania i disciplina de la dansa.  Però no tot es tanta lluentor com tampoc tanta negativitat.  

El que sí que transpira el muntatge són aires de frustració i ressentiment, segurament són els de Pere Faura, que com ve a dir en l’interminable fragment final es troba millor en el món disco que no en el de la dansa conceptual.  

font:
>
http://www.recomana.cat/CRITICA/3415/53/Sweet%20Tyranny/Montse%20Otzet

^ press index
< Sweet Tyranny

press_21:

Pere Faura estrena "Sweet Tyranny" al Mercat de les Flors
Xavier Oller i Víctor Prats – Televisió de Catalunya
28.Gener.2017

font:
>
http://www.ccma.cat/video/5646551/

^ press index
< Sweet Tyranny

press_20:

¿Qui és Pere Faura?
Esteve Soler, director escènic i dramaturg
28.Gener.2017

¿Qui és Pere Faura? ¿El coneixem realment? ¿És un ballarí? ¿Un tirà? ¿Un coreògraf? ¿Un tirà, sí? ¿Un teòric de la dansa? ¿De debò que és un tirà? ¿Un solitari? ¿Un tirà dolç, potser? ¿Un undergrund amb ànsia de masses? ¿Ànsies tiràniques? ¿Què són exactament els seus espectacles? ¿Són dolços o amargs? ¿Són amables o tirànics? Respecte qui, ¿eh? ¿Respecte els ballarins? ¿El públic? ¿La professió? ¿Són espectacles de dansa, potser? ¿Són musicals? ¿Són reflexions teòriques o personals? ¿On acaba la biografia i comença l’espectacle? ¿On hi ha el límit entre la feina i l’ oci? ¿No hi ha límit o què? ¿No és això una forma de tirania? ¿Vivim en una tirania? ¿A la feina? ¿A la política? ¿En els teatres? ¿A casa? ¿A tot arreu? ¿Ens porten els temps actuals a actituds cada cop més despòtiques i deshumanitzades? ¿Com ho hem permès? ¿Quan va començar el germen d’ aquest desgavell? ¿N’ és la dansa un reflex de tot plegat? ¿Com ha pogut ser possible? ¿Estem rodejats de tirans que amaguen rere el seu exercici professional una egolatria insuportable? ¿Què és realment un coreògraf? ¿Què? ¿Hi ha cap possibilitat d’ alliberar-se de tot plegat? ¿Quan? ¿On? Sisplau, ¿Quan? ¿On? ¿Ara? ¿Sí, ara? ¿Ara?

^ press index
< Sweet Tyranny

press_19:

Un macarra conceptual
Pere Faura barreja ‘hits’ de la música disco dels 70 i 80 amb una profunda reflexió sobre l’economia de la dansa

Andreu Gomila - revista.timeout.cat
27.Gener.2017

Time Out
[ pdf - print ]

EN ACABAR, LI comento a Pere Faura si li agradaria treballar per a la Shakira, com Rafael Bonachela que ha fet les coreografies de Kylie Minogue. Només somriu. Fa cinc anys que va tornar d’Amsterdam, on va anar a estudiar dansa i a on va començar la carrera professional, i ja ha deixat de ser una promesa per ser una ferma realitat artística. A Sin baile no hay paraíso ens va deixar astorats quan va barrejar Rosas i Fred Astaire. I ara fa una altra volta de rosca a Sweet tyranny, on mescla grans hits de la música dels 70 i 80 amb l’economia de la dansa. Que parli ell...

Fa només dos anys de Sin baile no hay paraíso.
Depèn de com t’ho miris. Que necessitis dos anys per aixecar una producció com Sweet tyranny també és qüestionable. I també està bé que tinguis dos anys per investigar... Hi ha alguna cosa d’econòmica: no hem triat estar dos anys entre un projecte i l’altre per raons artístiques, sinó que ens ha vingut imposat per raons econòmiques.

Sweet tyranny forma part d’una trilogia.
N’és la tercera part, tot i que encara no he fet la segona! Vaig estrenar Sweet fever a Temporada Alta i em quedarà pedent Sweet precarity. Sweet fever és un elogi a la discoteca com a espai polític. És mirar d’entendre la disco com un món on la gent es comunica ballant... Està basat en una frase coreogràfica de Saturday night fever. Fa una analogia amb la disco, que també pot ser feina, un moment per estar junts, un exèrcit de macarres.

I Sweet precarity?
És un solo pensat per estudis de dansa. Tracta sobre la precarietat i l’economia de la dansa. Hi haurà més text que moviment.

Has format part del comitè que ha decidit que Àngels Margarit sigui la nova directora del Mercat de les Flors. Què feia un punkie com tu en un lloc com aquest?
Sóc un macarra conceptual. Cal ser punkie en les idees més que en les formes... Hi anava com a representant del sector, per donar veu als artistes d’aquí. I estic molt content amb l’elecció de l’Àngels Margarit, perquè és una figura de consens.

Sweet tyranny és un oxímoron!
Amb vuit ballarins en escena. I és l’analogia entre els dos mons, entre el món de la disco i l’evasió, i la dansa com a feina i professió. Hi ha una part en què ballem vuit coreografies i expliquem una part de la nostra vida professional a partir de les relacions de ‘Sweet tyranny’ Pere Faura estrena al Mercat de les Flors el seu espectacle més gran fins al moment a partir de les coreografies de ‘Grease’, ‘Flashdance’... poder: jo amb els ballarins, nosaltres amb el públic i nosaltres amb el sistema. És l’oxímoron permanent en el qual vivim!

Tornes a les coreos populars dels 70 i 80.
Són icones del cine dels anys 70 i 80, sí, del naixement de la disco. Parlo de Grease, Dirty dancing, Saturday night fever, Flashdance i A chorus line. Parlem, per exemple, del nostre dret a com a artistes a dir el que vulguem, estil Meryl Streep malparlant de Trump. Tots estem d’acord amb ella. Però el dia que no hi estiguem d’acord, què passarà? Estar damunt un escenari et dona dret a tenir micròfon? I no ens oblidem de la tirania dels números: és fastigós com en la cultura no hem sabut inventar-nos altres sistemes de valoració. Encara estem massa pendents de quant públic tens, quants bolos has fet, i no què els ha passat als espectadors, què han après, què han sentit.

Les emocions no es valoren i parlem tot el dia d’industries culturals.
No estic en contra de les industries culturals. Estic en contra que tota la cultura es posi sota el paraigua de les industries culturals. N’hi ha, d’indústria de l’entreteniment, i en sóc consumidor, de la Beyoncé a una pel·li d’acció. Però que a mi se’m mesuri amb els mateixos paràmetre que a ells és un error.

Et veus com un reinterpretador de la història de la dansa?
Per mi, és igual d’important Beyoncé que Godard. En la meva formació. Sé el valor que tenen en la societat i sé que pertanyen a mons diferents. M’ha interessat mesclar-les perquè sempre penso que, en el fons, el que compartim entre tots, el que tenim en comú, és la cultura baixa. Tothom sap què és un musical, el porno... En canvi, no tothom sap qui és Lars von Trier. Compartim la merda que crea el capitalisme.

I així i tot tenim autèntiques obres mestres sorgides d’aquest femer.
Aquí és on vull anar a parar. Si analitzem totes aquestes coreografies, si agafem Grease, que quan es va estrenar ja era una pasterada, veurem que les podem treballar des d’un altre lloc. I això es pot fer amb tot. M’interessa reapoderar-me dels referents de la cultura popular, que també són els meus primers amors. Em vaig enamorar de la dansa amb una merda d’aquestes, veient Grease o Flashdance. I veus que tot el que traspiren aquestes pel·lis és caspa de la bona: són completament irreals, hegemòniques, heteropatriarcals i capitalistes. Tot i això tornem a agafar-les perquè formen part de la nostra identitat cultural.

Et mous entre la dansa més popular, la de YouTube, i la més conceptual, de Xavier Le Roy a Anne Teresa De Keersmaeker. Com ho fas?
Rebo ganivets de les dues parts. La gent més mundana em diu que hi ha coses que no s’entenen i els conceptuals em diuen que sóc un venut, un comercial. Sempre hi ha d’haver un equilibri entre el teu foc interior com a artista i l’anàlisi del món que t’envolta.

font:
>
http://revista.timeout.cat/?id=442

^ press index
< Sweet Tyranny

press_18:

Un tirà a la disco
Belén Ginart - ara.cat
27.Gener.2017

ara play
[ pdf - print ]

Pere Faura explora el costat més fosc de la creació coreogràfica a 'Sweet tiranny'. La peça recrea vuit números de musicals famosos per parlar de les relacions de poder en la feina i en l'oci

U. El principi de tot. L'exèrcit i Hollywood. Pere Faura (Barcelona, 1980) parla de la doble via que ha utilitzat l'Amèrica de Trump abans de Trump per conquerir el món. Ell s'hi va rendir de jove, per culpa d'uns musicals que s'injectava en vena, de Grease a A chorus line passant per Flashdance i Mary Poppins, que el van empènyer a fer-se ballarí i coreògraf. Fa anys que va descobrir les trampes de l'American Way of Life que vehiculen. Però té la valentia de no expulsar-los de la seva biografia i de qüestionar-los sense deixar-los d'estimar.

Dos. Més treball de camp. Pere Faura portava moltes hores de disco als malucs quan va decidir dedicar-se professionalment a la dansa. I llavors va començar a entrar en loop. Podia estar vuit hores a l'estudi treballant, i després anar-se'n de farra i estar vuit hores més ballant a la pista. I això sense parar d'analitzar-ho tot. Perquè Faura, un dels coreògrafs contemporanis més originals, encarna en si mateix una dicotomia gens esquizofrènica: certa reacció al·lèrgica a la dansa hermètica, i una gran inquietud intel·lectual.

TresSweet tiranny forma part de Sweet suites, una trilogia sobre la dansa en la seva doble dimensió, lúdica i professional, que es va estrenar el novembre passat al Temporada Alta amb Sweet fever. El ‘fever night’ massiu i repetitiu. Durant 45 minuts, un grup de voluntaris prèviament entrenats repeteixen el número més icònic de la pel·lícula Saturday night fever i de la història dels films musicals. El tríptic el completarà Sweet precarityFlashdance as a false dance, actualment en preparació. Si el primer se centrava en el costat lúdic de la dansa, l'últim parlarà del món professional. Entremig, fent de frontissa, Sweet tiranny.

Quatre. Qui mana aquí. Les conductes autoritàries, queda clar, són l'eix de la part central de la trilogia. I, segons les entén Pere Faura, que per alguna cosa és l'ideòleg de tot aquest muntatge, la tirania es desplega en tres direccions: el coreògraf amb els seus ballarins; l'artista amb el públic, perquè tot creador disposa d'una plataforma privilegiada per expressar-se només pel fet de ser-ho; i el sistema respecte al coreògraf, que depèn en massa casos de subvencions i contractacions.

CincChaplin i Hitler. El desig de parlar de les problemàtiques de la seva professió, un dels motors creatius de la peça, va portar Faura a buscar la pitjor cara d'ell mateix. Avesat a papers amables, ha accedit a revestir-se de foscor per treure a la llum egos, gelosies, precarietat, la frustració que pot provocar haver de sentir de manera recurrent que dedicar-se a allò que ens apassiona és impagable. Ell és el tirà a la disco. I a la sala d'assaig. Terreny relliscós, ves a saber si la professió es pren l'autocrítica amb esportivitat. Però Faura sap que riure és una bona manera de parlar de les coses més serioses. I per si algú ho dubta, evoca Chaplin ridiculitzant Hitler a El gran dictador.

Sis. El costat macarra. Aquest és el qualificatiu que Faura utilitza per definir la peça, la més gran que ha fet des del seu retorn a Barcelona després dels seus anys de formació i feina a Amsterdam. Ho diu en el sentit de situar una cosa fora dels seus límits, desconstruir-la. I ell ho fa amb els musicals i amb la dansa d'estudi: els dissecciona per assenyalar-ne els vicis, des del masclisme i la voluntat alliçonadoradels primers a les contradiccions del ballarí i el coreògraf professional.

Set. Vídeo i DJ. A més del ball i els textos autobiogràfics dits pel mateix Pere Faura, Sweet tiranny utilitza imatges documentals antigues extretes de l'immens arxiu de Joan Escofet, que n'ha fet l'edició, i inclou sessió de DJ a càrrec d'Amaranta Velarde. Imatge i so per ajudar a desconstruir, també, la idea de la felicitat, l'amor, la feina, la família i la condició femenina estereotipada des dels clixés dels musicals.

Vuit. El vuit és un número cabdal en la dansa. És a l'essència dels compassos en els musicals, i també en la música techno. "Els ballarins comptem de vuit en vuit", diu. Oci i feina marcats per l'infinit vertical. Són vuit els ballarins de Sweet tiranny, creat en coproducció amb el Mercat de les Flors. Són vuit els números musicals que formen part de l'espectacle. Vuit números ballats dues vegades. De l'u al vuit i del vuit a l'u. Aplaudiu si us ha agradat. Atenció, espòiler. Els ballarins no sortiran a saludar. El tirà del coreògraf vol tots els elogis per a ell sol.

font:
>
http://play.ara.cat/escenes/tira-disco_0_1730227078.html

^ press index
< Sweet Tyranny

press_17:

« Sweet Tyffanny », Canto a los ochenta
Redacción - abc.es
27.Gener.2017

abc

font:
>
http://www.abc.es

^ press index
< Sweet Tyranny

press_16:

Pere Faura: What a feeling
Redacción - susyq.es
27.Gener.2017

Ha reflexionado en casi todas sus obras acerca de la discoteca como punto de contacto entre la danza y la gente corriente. Sweet, su nueva trilogía, vuelve sobre el tema. La segunda parte, Sweet Tirany, se estrena esta temporada en el Mercat de les Flors

No hace Pere Faura (Barcelona, 1980) distinción alguna entre la alta cultura y la cultura popular. Esta idea, fundamental para entender todo su trabajo, edificado a partir de unipersonales delirantes, no viene de una postura sino de una larga reflexión acerca de sus propias vivencias, de remontarse a un tiempo adolescente en el que para él era tan importante e impactante la agónica baialrina cayendo desgarrada de La muerte del cisne que John Travolta bailando desmelenado en la disco al ritmo de los inequívocos coritos agudos de los Bee Gees. “Mientras más personal, más universal eres”, dice convencido este creador catalán que ha vivido fuertemente marcado por el eclecticismo. Viene del claqué, lo que explica su fascinación obsesiva por Gene Kelly, e incursionó tardíamente en la danza contemporánea, enamorado del minimalista rigor matemático de los primeros tiempos de la compañía belga Rosas. Husmeó en el ballet y la música, pasó por el Institut del Teatre y terminó estudiando en la SNDO, prestigiosa escuela para coreógrafos de Ámsterdam, ciudad a la que estará fuertemente vinculado antes de su regreso hace dos años a Cataluña. Y como en cualquier chico de su generación, la disco, el clubbing, Travolta y la noche ocuparon muchas horas locas de juventud.

A lo largo de su trayectoria, ya larga, estas reflexiones sobre mundos estudiados aparte que en él crecieron revueltos, han centrado sus preocupaciones como coreógrafo e intérprete. Como bailarín estuvo en los orígenes de The Show Must Go On, piedra angular de la obra del vanguardista francés Jèrôme Bel, que abordaba justamente el tema de lo popular. Y en casi todas sus creaciones, con humor y nostalgia, con desparpajo e ingenio, sobrevuela la misma idea de aproximación legítima a la cultura de a pie colocada con frecuencia a la misma altura que la culta cultura. La danza disco y la danza artística, el striptease y la pornografía, los musicales y la cultura pop… son temas constantes desde obras tempranas como This is a picture of a person I don’t know (2006) o Bomberos con grandes mangueras (2010), hasta su novísima trilogía Sweet, pasando desde luego por su exitosa Sin danza no hay Paraíso (2014), unipersonal de largo recorrido y aún girando que ha sido visto recientemente en el Mes de Danza de Sevilla. Es obra confesional, en la que convoca en su propio cuerpo y muy a su manera, las cuatro coreografías que le empujaron hacia el mundo de la danza: Cantando bajo la lluvia, La muerte del cisne, Phase y Fiebre del sábado noche. “Yo digo que Sin danza no hay Paraíso es una vuelta a mi pasado como bailarín para cuestionar mi presente como creador. Sé que son cuatro obras que no pegan entre sí pero pegan en mi vida y yo las veo al mismo nivel. Son miradas diferentes que van de la alta cultura a la popular y quería ponerlas juntas, en una estructura democrática, así que las organicé en bloques donde las abordaba desde miradas diferentes”.

No es excepción su nuevo y más ambicioso proyecto, una peculiar trilogía en la que Faura quiere reflexionar, otra vez, sobre la disco como punto de conexión entre la danza y la gente, pero también sobre los avatares de la danza como profesión. Apunta ahora hacia películas musicales como leit motiv. Grease, A Chorus Line y Flashdance activan la memoria colectiva desde un tríptico más bien personal que toma una forma distinta en cada episodio. “La primera parte, Sweet Fever la estrené en el Festival Temporada Alta, de Girona, con 20 voluntarios a los que enseñamos una frase que bailan ininterrumpidamente durante una hora. Tiene que ver con la disco como alegoría, la relación de la danza de discoteca con aspectos sociales relacionados con el comportamiento de las masas, el ritualismo. La tercera, Sweet Precariety es un solo mío, aún por montar, en el que hablo del bailarín, del dinero y la precariedad, de la vocación y la pasión, de cuánto vale la danza en tu vida. Todo gira alrededor de Flashdance, una película horrorosa y llena de tópicos que hacen de la profesión un horror pero que me sirve para hablar de esta carrera. Y la del medio, Sweet Tirany, es la que estrenaremos ahora en el Mercat de les Flors, con ocho bailarines yo incluido. Hablaremos aquí de las relaciones de poder que se generan en la danza. Yo y el público, yo y el equipo, yo el sistema. Tiene un final disco, que democratiza y libera, donde la única tiranía es la del Dj”.

Pere Faura se toma la disco muy en serio. La ha disfrutado bailando desenfrenado pero también la ha mirado desde la distancia como el fenómeno social peculiar que es, un lugar único en la sociedad diseñado para que la gente se encuentre y baile. “En la disco conviven mundos. Hay una parte que ve el dinero, la violencia, el consumo, el negocio y otra distendida que va a pasarlo bien bailando. Las tres piezas de esta trilogía hablan desde la disco de danza y poder, del poder de la danza, de qué te pasa cuando bailas. Será la primera vez que hago algo tan políticamente explícito pero es que mientras más tiempo llevas en esto, más cosas te pasan. Ves lo bueno pero también lo malo”, concluye con un aire de tristeza.

font:
>
http://susyq.es/index.php/danza-news/342-pere-faura-what-a-feeling

^ press index
< Sweet Tyranny

press_15:

Travolta al Mercat
Justo Barranco - lavanguardia.com
27.Gener.2017

la vanguradia

font:
>
http://www.lavanguardia.com

^ press index
< Sweet Tyranny

press_14:

‘Sweet Tyranny’, la cara fosca, macarra i reivindicativa de Pere Faura
Redacción - teatrebarcelona.com
26.Gener.2017

Pere Faura estrena Sweet Tyranny, un espectacle irònic i reivindicatiu sobre les relacions de poder a partir de coreografies icòniques de pel·lícules musicals dels anys 70 i 80. La peça, que forma part de la trilogia Sweet Suites, es podrà veure al Mercat de les Flors del 27 de gener al 5 de febrer.

Qui és Pere Faura? Ballarí? Coreògraf? Tirà? Vivim en una tirania a la feina, en la política… als teatres? Estem rodejats de tirans que amaguen rere el seu exercici professional una egolatria insuportable? Hi ha cap possibilitat d’alliberar-se? Sweet Tyranny es pregunta tot això i més. “Per primer cop en la meva carrera mostro un Pere Faura arrogant, prepotent i imbècil -explica-. Sweet Tyranny mostra la meva cara fosca. Fins ara els meus solos tenien una relació amical amb el públic, al que m’hi intentava acostar amb empatia i humor. Aquí, en canvi, hi ha molta ironia, però no és amable”.

Pere Faura indaga sobre les relacions de poder a partir de la relació d’ell mateix amb els ballarins, amb el públic i el món de la dansa. “Per què només parla el coreògraf i els ballarins executen? Per què hi ha aquesta tirania tan absoluta amb el públic, que només calla i ens escolta? Per què compta més l’opinió de Meryl Streep que la d’un metge o un advocat, perquè és actriu i té un micròfon?”, es pregunta.

La peça, que fa alhora una analogia escènica entre la dansa com a evasió i la dansa com a professió, parteix de diferents coreografies icòniques de pel·lícules musicals de l’era disco com ara Grease, Flashdance, Dirty Dancing o Saturday night fever. Estructurada en dues parts, la primera fa referència a la dansa com a professió, mentre que la segona, s’endinsa al món de la disco, en la dansa com a diversió.

A la discoteca no hi ha la tirania de la paraula, de les jerarquies. Durant les nits de festa les relacions de poder canvien totalment. El cos s’empodera i esdevé una eina de comunicació -defensa Faura-. La disco és un lloc interessant que cal analitzar seriosament perquè crea una comunitat efímera, que interactua i genera uns codis que poden ser extrapolats a la vida quotidiana. Estic segur que té un gran poder de transformació social“.

Els vuit ballarins comparteixen escena amb dues pantalles mòbils que van canviant constantment i que els mateixos intèrprets manipulen. S’hi projecten imatges d’arxiu i documentals recopilades per Joan Escofet, des de gent a la discoteca als anys 70 a obrers o miners, per intentar plasmar la realitat del món laboral i l’entreteniment. Durant l’obra, a més, Pere Faura interpel·la el públic a través del text, escrit en col·laboració amb el dramaturg Esteve Soler.

font:
>
https://www.teatrebarcelona.com/revista/sweet-tyranny-cara-fosca-pere-faura

^ press index
< Sweet Tyranny

press_13:

Pere Faura deconstruye la musica disco en el mercat
Redacción / La Razon
26.Gener.2017

Per faura a la Razón

font:
>
http://www.larazon.es

^ press index
< Sweet Tyranny

press_12:

Parlem amb Pere Faura de 'Sweet Tyranny'
Redacció / Mercat de les Flors
26.Gener.2017

font:
>
https://www.youtube.com/watch?v=RUF0Vx2A_7c

^ press index
< Sweet Tyranny

press_11:

Pere Faura: "El porno és els Pastorets més mal fets del món"
Roger de Gràcia i Clotet / Estat de Gracia - Catalunya radio
25.Gener.2017

font:
>
http://www.ccma.cat/catradio/alacarta/estat-de-gracia/pere-faura-el-porno-es-els-pastorets-mes-mal-fets-del-mon/audio/948433/

^ press index
< Sweet Tyranny

press_10:

Pere Faura aborda las relaciones de poder a partir de la música disco
EFE - lavanguardia.com
25.Gener.2017

Pere Faura "copia, versiona y destroza" coreografías icónicas de la era disco de los años 70 y 80 para reflexionar sobre las relaciones de poder en "Sweet Tiranny", según ha explicado hoy el coreógrafo, que estrenará la pieza el 27 de enero en el Mercat de les Flors de Barcelona.

Este espectáculo forma parte de la trilogía "Sweet Suites", que confronta la danza como ocio o evasión con la danza como profesión o negocio.

En esta ocasión, la confrontación sitúa la tiranía de las relaciones laborales frente a la libertad de la pista de baile, "donde no hay jerarquías, la dictadura de la palabra desaparece y la única herramienta de comunicación es el cuerpo", según el creador.

"Me interesa el espacio de la discoteca sociológicamente hablando", ha añadido el bailarín, que ha partido de coreografías de John Travolta y Patrick Swayze para crear una pieza propia que pretende trascender el cliché que representan y desplegar nuevas reflexiones.

Las relaciones tiránicas que se establecen en la creación teatral, ya sea entre el coreógrafo y los bailarines, entre el artista y la industria o entre los intérpretes y el público son la materia de análisis de la obra.

Laura Alcalà, Sarah Anglada, Miquel Fiol, Raquel Gualtero, Claudia Solwat, Javi Vaquero y el propio Pere Faura son los intérpretes de esta obra "grupal, macarra y reivindicativa", según la ha descrito Faura.

En el espectáculo hay dos pantallas móviles que manipulan los bailarines y que proyectan imágenes reales, procedentes de archivos inéditos y de documentales sobre diferentes temas.

font:
>
http://www.lavanguardia.com/vida/20170125/413689774496/pere-faura-aborda-las-relaciones-de-poder-a-partir-de-la-musica-disco.html

^ press index
< Sweet Tyranny

press_09:

Las farsas de Hollywood y los tiranos de la danza
Adriana Valero Dengra - elperiodico.com
25.Gener.2017

Aunque John Travolta luciera tupé y sonrisa entonando su 'Grease lightning', la realidad de los talleres mecánicos de la época es que los trabajadores ni se preocupaban tanto por su estilismo ni destilaban semejantes dosis de felicidad. Para romper los clichés heredados de las coreografías icónicas de los 70 y los 80Pere Faura propone como antídoto 'Sweet Tyranny', una revisión los míticos números musicales de Hollywood que parte de la ironía y la burla. El montaje, que se estrena este viernes 27 en el Mercat de les Flors, es la segunda parte de una trilogía en torno a las concepciones del baile como evasión y como profesión. La pieza presenta las discotecas como un espacio alternativo de subversión física y festiva y se centra en examinar las luchas de poder del mundo de la danza, analizando las relaciones tiránicas entre coreógrafos, bailarines, público y el mercado que rodea las artes escénicas.

Con ocho bailarines sobre el escenario, la pieza se mueve entre las discotecas y los estudios de danza. El montaje traza así una analogía, desarrollada a lo largo de toda la trilogía, entre la danza como ocio y como negocio. Un símil extrapolable a otros campos del mundo laboral, advierte Faura. "El ocio también se debe analizar a través del arte” y, en este caso, "es interesante examinar cómo las discotecas son uno de los pocos espacios donde no reina la tiranía de la palabra", profiere. Y es que en las pistas de baile, opina el coreógrafo, opera otro tipo de comunicación igualmente relevante en la que predomina lo que hacemos con nuestro cuerpo. "¡Por eso quizá sería interesante probar a hacer negocios en una disco!”, bromea.

Arma de doble filo

La pieza intercala proyecciones de extractos de documentales de la misma época que las coreografías emuladas, pero con unos contenidos que reflejan una realidad completamente distinta. A través de estos vídeos, y junto a las versiones irónicas de estos icónicos números, Faura destroza algunos de los mitos de la cultura pop. Es el caso de 'Flashdance', comenta, "un filme que nos enseña que si sudas la gota gorda acabarás pasando el cásting, cuando a menudo, por mucho que te esfuerces, en muchas audiciones no te comes un rosco". De hecho, Faura no es ningún novato en esto de apropiarse de elementos de la cultura pop e incorporarlos de forma crítica a sus coreografías, sino que ya ha sorprendido al público con números similares dedicados al striptease o al porno.

En cuanto a los musicales, el coreógrafo advierte del peligro de caer en una actitud melancólica pero vacía de crítica ante los clásicos de Hollywood, una mirada actualmente presente en la gran pantalla a través de 'La ciudad de las estrellas' ('La la Land'). Faura apunta que estas coreografías icónicas son "armas de doble filo" y confiesa mantener una relación de amor-odio con estos números. Por un lado, admite, son técnicamente deslumbrantes y fueron el motivo por el que le empezó a fascinar la danza. Pero por el otro, "al evolucionar personal y profesionalmente", Faura ha tomado conciencia de que representan unos valores con los que está totalmente en desacuerdo, "como la imagen que transmiten del amor romántico o de la mujer". Por ello, 'Sweet Tyranny' versiona estos musicales añadiendo una mirada crítica a la par que cómica, por ejemplo, al cambiar el género de sus protagonistas.

el periódico

font:
>
http://www.elperiodico.com/es/noticias/ocio-y-cultura/sweet-tiranny-mercat-les-flors-5764851

^ press index
< Sweet Tyranny

press_08:

Sweet Tyranny, by Pere Faura
Lucía Morales - barcelona.lecool.com
25.Gener.2017

Como diría Aristóteles en su definición de tiranía, <<buscar el poder por todos los medios, no sólo justos, sino inicuos, es trastornar todas las leyes, porque el mismo triunfo puede no ser justo>>. El coreógrafo y bailarín Pere Faura (Barcelona, 1980) se apropia del concepto para compartir sus impresiones sobre las caras de la moneda de la danza y el mundo del arte en general: como práctica de ocio y evasión del mundo que nos rodea; y como verdadera vocación, profesión, fuente de ingresos -o, en muchos casos, precariedad-.
Sweet Tyranny es la segunda sección coreográfica de Sweet Suite que conforma  tríptico escénico junto Sweet Fever y Sweet Precarity (que se estrenará próximamente). Faura toma coreografías icónicas de películas musicales de los años 70s y 80s como Grease o Dirty Dancing; las deconstruye y, desde un humor reivindicativo y macarra, cuestiona el amor romántico heteropatriarcal que estas han ayudado ha perpetuar en nuestros imaginarios. Asimismo, destaca la forma de engañosa luminosidad en la que Hollywood ha representado a través de sus películas, y abraza las vías de diversión y evasión de la rutina de las clases obreras occidentales.

Esta explosión de baile y subversión te encantará si crees que los usos abusivos, injustos y crueles del poder marcan los parámetros de nuestro paisaje rutinario. Caerás en la cuenta de que por fin ha llegado la hora de la revancha y, a través del baile, hallarás la virtud. 

font:
>
http://barcelona.lecool.com/event/sweet-tirany/

^ press index
< Sweet Tyranny

press_07:

El dia que Godard va ballar 'Single ladies'
Aída Pallarès - recomana.cat
18.Gener.2017

“En la meva vida ha estat igual d’influent Jean Luc Godard que Beyoncé”. Primer minut, primer titular. “Per què cada cap de setmana milers i milers de persones van a una discoteca a ballar i després ningú entra a veure un espectacle de dansa?” Segon minut, segon titular. Avui entrevistem Pere Faura.

La raó? En deu dies el coreògraf i performer barceloní estrenarà el seu darrer espectacle Sweet Tyranny. Una analogia entre la dansa entesa com a evasió i la dansa com a professió. Una peça que copia, versiona i destrossa les mítiques coreografies de John Travolta o Patrick Swayze.

El muntatge, que es podrà veure al Mercat de les Flors del 27 de gener al 5 de febrer, forma part d’una dolça trilogia formada per: Sweet Fever,-centrada en el món de la discoteca-, Sweet Precarity,-centrada en les (precàries) condicions laborals de la dansa-, i, evidentment, Sweet Tiranny. La peça que fa l’analogia completa, que enfronta els dos móns.

Primera pregunta: per què tirania? “Volia reflexionar en les relacions de poder. Quines relacions de poder s’estableixen en la dansa com a professió i en la dansa com a temps d’oci. I he descobert que hi ha tres direccions: entre jo i els ballarins, entre jo i el públic, i entre jo i el sistema” m’explica. Tot això ho podrem veure durant la primera part de l’espectacle. Una primera part que,-atenció spoiler-, incomodarà a l’espectador i als que es dediquen a fer més gran el “pulmó teatral del país” a base de fàbriques de creació i polítiques culturals. 

Arriba un moment, diu Faura, que t’adones que el plaer de ballar no és suficient. Que ja no n’hi ha prou amb pujar a l’escenari i demostrar que, sí, que t’encanta ballar. Arriba un moment que t’adones que tu, artista, també estàs atrapat dins el sistema laboral capitalista. “Quant val la teva (meva) passió? Fins quan estàs disposat a pervertir-la i transformar-la per continuar vivint d’ella? Et prenen el pèl, no et paguen, fas coses amb les quals no estàs políticament d’acord per omplir la nevera. D’aquesta reflexió i, més concretament, de la comprovació empírica que és (pràcticament) impossible viure de la creació, neix Sweet Precarity.

El segon punt clau de l’espectacle és, evidentment, la cultura popular. Les mítiques coreografies que tots hem ballat i destrossat. Les pel·lícules que ens sabem de memòria. Grease, Saturday Night Fever, Flashdance, Dirty Dancing. Unes coreografies que, tot i tenir una visió fastigosa de la dansa, l’amor i la dona, han creat i seguiran creant amants del moviment.

Pere Faura dóna una nova mirada a aquests referents mentre reflexiona sobre la dansa. Dit d’una altra manera: Posa en una batedora les (mal) anomenades alta i baixa cultura. Una distinció, tot s’ha de dir, profundament classista. “Sempre m’ha agradat barrejar l’alta cultura amb la més popular”. A més, ho té clar: El que compartim com a cultura sobretot està en la base. Compartim més la merda del capitalisme que no la lluita contra el capitalisme” confessa el coreògraf. I, tot s’ha de dir, gràcies a això connecta molt més amb el públic. Els espectadors entenen el codi.  

Tercer i últim punt clau: Aquí, i a diferència de Sin baile no hay paraísoBomberos con grandes mangueras o Striptease, Faura fa un pas endavant i critica i es carrega les seves referències. “Sempre he sigut molt curós i crec que també ens hem de carregar la història de l’art”. I, de pas, prendre’s molt més seriosament l’oci. “La discoteca és un reflex de la societat, de les persones, i en podem aprendre moltes coses. S’estableixen unes relacions i uns codis molt interessants i la tirania de la paraula passa en un segon pla i apareix el cos” reflexiona.

Potser si balléssim més seríem més feliços. Potser, i només potser, si ens toquéssim i acariciéssim més, seríem més feliços. Perquè potser així aprendríem que “sin baile no hay paraíso”.

“Whether you're a brother or whether you're a mother / You're stayin' alive, stayin' alive / Feel the city breakin' and everybody shakin' /And we're stayin' alive, stayin' alive /Ah, ha, ha, ha, stayin' alive, stayin' alive /Ah, ha, ha, ha, stayin' alive…”

font:
>
http://recomana.cat/RECACCIONSA.ASP?ACCIO=212

^ press index
< Sweet Tyranny

press_06:

'Sweet Tiranny' de Pere Faura en el Mercat de les Flors
Redacción - artezblai.com
18.Gener.2017

Del 27 al 29 de enero y del 3 al 5 de febrero el Mercat de les Flors presenta 'Sweet Tiranny', una nueva creación del coreógrafo y performer Pere Faura coproducida por el Mercat y que el artista define como "un espectáculo macarra, irónico y reivindicativo sobre las relaciones de poder en el trabajo y en el ocio. Una analogía escénica entre la danza como evasión y la danza como profesión".

A partir de coreografías icónicas de películas musicales de los años de la era disco (70s y 80s), la pieza dibuja una analogía entre la danza como éxtasis y evasión y la danza como herramienta y profesión dentro de una estructura palindrómica que funciona como espejo deformado que amplía y distorsiona esta relación para hacernos reflexionar sobre nuestra propia realidad laboral y existencial.

Copiando, versionando o destrozando las coreografías de John Travolta o Patrick Swayze, la pieza transciende el cliché que representan y despliega reflexiones sudadas sobre las diferentes relaciones tiránicas que se establecen en la creación teatral, ya sea entre entre el coreógrafo y los bailarines, entre el artista y la industria del arte o entre los intérpretes y el público asistente. Y presenta la disco como posible espacio político de subversión física y festiva.

Un espectáculo grupal, macarra y reivindicativo entre la disco y el estudio de danza, entre la fiesta y el trabajo, entre la libertad individual y la responsabilidad colectiva.

'Sweet Tyranny' forma parte de la trilogía que ha concebido el coreógrafo como nuevo proyecto de compañía.

font:
>
http://www.artezblai.com/artezblai/sweet-tiranny-de-pere-faura-en-el-mercat-de-les-flors.html

^ press index
< Sweet Tyranny

press_05:

Pere Faura, la subversión en la pista de baile
Sara Esteller - elhype.com
16.Gener.2017

De la pista a la escena y viceversa. El coreógrafo y performer catalán Pere Faura es carne de discoteca, ha sido mi segunda escuela de danza, nos comenta. ¿El baile como elemento liberador o como fuerza alienante?

Sweet Tiranny, el próximo estreno de Faura (Barcelona, 1980) se toma la tiranía en serio, pero también muy en broma. En torno a las relaciones de poder, gira la pieza (del 23 de enero al 5 de febrero en el Mercat de les Flors de Barcelona): la de los coreógrafos hacia los bailarines, la de los artistas en relación con los espectadores, esos sujetos pasivos, y hasta la tiranía del capitalismo que intoxica el arte con la idea del mercado. En esta apología escénica entre la danza como evasión y la danza como profesión, la tesis del artista consiste en presentar la pista de baile como posible espacio político de subversión física y festiva.

Es cierto que estamos acostumbrados a verlo solo en sus performances. Desde que regresó a España, después de ocho años de formación y trabajo en Amsterdam, al más pop de los creadores escénicos actuales lo hemos visto en propuestas tan variopintas como estimulantes.

En Danza y chistes se reía de una profesión, la suya, que se toma a sí misma muy en serio; en Radio patio improvisaba pequeñas coreografías a partir del cambio de dial en la radio; en Bomberos con grandes mangueras se zambullía en el porno a partir de una famosa cinta de género; en Stripteaseinspirándose en la famosa película del mismo título,  nos hablaba de la mirada y las expectativas del público; o en Sin baile no hay paraíso se recreaba en cuatro de las coreografías que más le han marcado en su vida: La muerte del cisneSinging in the RainFase, de Anna Teresa de Keersmaeker y la misma Saturday Night Fever a la que ha vuelto en varias ocasiones,  la Macarena de los 70, afirma.

Para tratar todo esto, Pere Faura utiliza lo que tan bien se le da, las coreografías de películas musicales de los 70 y 80 que hicieron bailar a medio mundo rompiendo la cadera como hacían John Travolta o Patrick Swayze.

Siete intérpretes en escena, la primera vez que trabaja con un equipo de bailarines tan numeroso. Quería romper la dinámica de los solos, tú te lo haces y cabe todo en una maleta. Creo que es un buen momento para la épica, para hacer cosas grandes. Junto a ellos, el dramaturgo Esteve Soler y el director escénico Jordi Queralt forman parte de un completo equipo.

Sweet Tiranny forma parte de una trilogía, Sweet Suites, de la que se estrenó en el reciente festival Temporada Alta su primera parte Sweet Fever, precisamente un Night Fever repetitivo y masivo, en el que junto a los intérpretes participa un nutrido grupo de voluntarios que llenan la escena en un bucle coreográfico casi hipnótico.

La tercera parte, Sweet Precarity, llegará en abril. Este trabajo no empezó como una trilogía, pero haciendo la primera parte nos encontramos un material tan maravilloso que decidimos dedicarle una pieza entera, y para seguir ahondando en el concepto del que parte todo hemos desplegado la propuesta.

La cultura pop es la materia con la que Pere Faura levanta sus trabajos escénicos, del porno a la disco, del musical al striptease. Él mismo bailó en musicales cuando era adolescente, me enamoré del género a los 13 años, luego lo detesté y por eso di un giro a la danza contemporánea, pero con el tiempo he vuelto a ellos, pero a mi manera. Me interesa la forma más que el contenido ya que los musicales suelen ser muy jerárquicos, cantar es más importante que bailar… y hay algo de su lado kitsch que me atrae.

En Sweet Tiranny no faltará el humor, es un espectáculo macarra, irónico y reivindicativo, en palabras de su director. Los vídeos, muy importantes en las piezas de Pere Faura, proyectarán imágenes documentales sobre dos grandes pantallas móviles manipuladas por los propios bailarines.

¿Cuándo fue la última vez que pisó una discoteca? La semana pasada.

font:
>
http://elhype.com/pere-faura-la-subversion-la-pista-baile/

^ press index
< Sweet Tyranny

press_04:

Trenta minuts amb el coreògraf i ballarí Pere Faura
Júlia Bertran TRIA33 – Televisió de Catalunya
16.Gener.2017


font:
>
http://www.ccma.cat/video/5643940

^ press index
< Sweet Tyranny

press_03:

Pere Faura: "Podem ballar a la feina i ser puntuals a la disco?
Júlia Bertran TRIA33 – Televisió de Catalunya
16.Gener.2017


font:
>
http://www.ccma.cat/video/5643772

^ press index
< Sweet Tyranny

press_02:

Tv3 - 33 Rrecomana: Pere Faura. Sweet Tyranny
Redacció - Televisió de Catalunya
16.Gener.2017


font:
>
http://www.ccma.cat/video/5642866/

^ press index
< Sweet Tyranny

press_01:

‘De mons i miralls’
Bàrbara Raubert
11.Gener.2017

Tony Manero – I think we could be a dynamite team together.
Stephanie Mangano – How old are you?
Tony Manero – I’m  20. I’m 19 at the moment,  but I’ll be 20 very shortly.
Stephanie Mangano – I think there’s a world  of difference between us.
Tony Manero i Stephanie Mangano a Saturday Night Fever

Hi ha un món entre el ball de Tony Manero (Saturday Night Fever, 1977) i el de Pere Faura (Barcelona, 1980). Un món que la pel·lícula va emmarcar i simplificar, i que Pere Faura s’ha encarregat d’explotar. Els moviments clau són els mateixos i també les ganes encomanadisses de ballar, però Faura és com l’encantador de serps, que fa sonar i belluga la seva flauta (o la mànega o el comandament de vídeo… segons sigui l’ocasió) per fer-nos sortir de l’espai de comoditat i encarar-nos a una veritat certament inestable. Ho fa sense perdre el somriure de la cara i, el que encara és més difícil, fent que les serps -o sigui, nosaltres- somriguin mentre les treu del seu amagatall.

Stephanie Mangano està assajant, sola, davant d’un mirall, quan Tony Manero se li acosta per demanar-li de formar un equip de ball i guanyar el concurs organitzat per la discoteca 2001 Odyssey, de Brooklyn (avui convertida en 3001: Odyssey, per continuar amb aquests mons de futuribles brillants). D’aquesta escena a la sala d’assaig se’n pot desprendre tot l’argument posterior de la pel·lícula, i també totes les implicacions que Pere Faura porta anys treballant: al voltant del fet de ballar, enquadrant les imatges que crea aquest cos en moure’s i observant les maneres com realitat i ficció poden dialogar i arribar a compartir un mateix espai de ball.

Tornem a Tony Manero i Stephanie Mangano. Quan ell se li acosta i comencen a parlar sobre el concurs, ella no deixa de mirar-se al mirall en cap moment, assajant els seus passets. Poques feines encaren al treballador a la seva pròpia imatge com ho fa la dansa, amb un mirall sempre present per mantenir la vigilància contra un mateix. Els ballarins actuen molts cops com a miralls d’un coreògraf o com a miralls entre sí, tots idèntics i a l’uníson. Els miralls sempre estan presents, són el lloc on descobrir l’ideal d’un mateix -o el seu error-. En aquesta escena de Saturday Night Fever el ball solipsista de Mangano es troba amb l’estratègia de seducció de Manero i la tensió sexual que es crea entre els dos, i tot plegat amb l’objectiu de guanyar un concurs de ball. Així els seus cossos es posen al servei de la productivitat, pel desig d’un espai laboral transcendent i la fantasia d’un èxit econòmic a tocar dels dits de la mà. De fet, Saturday Night Fever no és una pel·lícula sobre el món de les discoteques, sinó sobre uns joves que no tenen futur, d’una generació que no sap com enfrontar-se a la realitat construïda per uns adults grisos i sense horitzó.

Mentrestant sonen veus impostades, violins celestials, un ritme electrònic repetitiu, cors agudíssims… la música de Bee Gees que fa de banda sonora a la pel·lícula és pura purpurina sobre un món que ha perdut els valors; ni les qualitats tradicionals dels pares ni les dels hippies alternatius han pogut contestar a les imposicions econòmiques de la primera crisi del petroli, la que marca el final de l’era daurada del capitalisme. En aquest atzucac real, la imaginació comença a emmirallar-se en les imatges de vinil i els mites plastificats.

Faura mateix ha mantingut un idil·li amb tot aquest panteó d’imatges electròniques. El cinema ha estat un company de ball en moltes de les seves obres, des de Panoramas, video and dance (2004), la peça amb la que iniciava a la relació entre el cos real i el cos projectat, i després amb This is a picture of a person I don’t know (2006), on usava les imatges com a font de nostàlgia. Aquí recreava l’escena d’A Chorus Line de Michael Bennet (1975) on es van seleccionant els ballarins per a l’espectacle com fitxes reemplaçables del sistema del show business, i on ell, encarnant-los un darrere l’altre, cedia el seu propi cos a la lluita dels caiguts. D’aquesta obra i a partir de la recopilació d’imatges del públic en primer pla, en va crear una peça de vídeo titulada Watching you (2007).

Al mirall s’hi uneix la mirada amb el mostrar-se, en un sol pla brillant. Al seu torn, el cinema és com un mirall digital, perquè encara que no hi sortim directament nosaltres, ens identifiquem amb els personatges que hi surten com si fóssim nosaltres mateixos. Pels que, com Faura, hem crescut alimentats amb els musicals dels 70 i 80, aquest món de somnis volàtils i de glamur que desapareix en prémer el botó de l’aparell, també ens reconeixem en aquests mites naïfs de suor palpitant, ja sigui el de John Travolta sota les llums de discoteca o el de Demi Moore a la barra d’un bar.

Cos real i projecció; streeper i client. La seducció des de tots dos costats i el vídeo com la clau per passar d’un a l’altre, accedir al subconscient col·lectiu i construir un personatge individual. Amb la peça Striptease (2008) conferència-performance on comparava de manera irònica el fet teatral amb l’art de despullar-se, deia: “He llegit molt sobre el tema i n’he vist molts (de streepteases). I tot i que no duren més de 2 o 3 minuts, els llibres que en parlen són llarguíssims”. Faura utilitza les paraules, les imatges i els gestos de la mateixa manera irònica i com elements sintàctics intercanviables, per generar metàfores, construccions narratives i oxímorons que s’anul·len ells mateixos. “Cuanto más sencillo, mejor”, deia un dels titulars de diari inclosos al vídeo Bailar imposibles (2011), creat amb Iñaki Álvarez. Aquesta manera de fer desenfadada però que no aparta els ulls ni un segon del seu objectiu o del seu interlocutor, és pròpia de Pere Faura.

Es va formar en música -a l’escola Diaula i al Conservatori-, en dansa -a l’Institut del Teatre i a Àrea- i en comunicació audiovisual -a la Universitat Autònoma-, abans de traslladar-se a Amsterdam, a la SNDO (School for New Dance Development), on va acabar els estudis i va engegar la seva carrera professional. L’any 2011 tornava a Barcelona, i encara avui manté la il·lusió, com qui veu la mateixa pel·lícula per enèsima vegada i sembla que fos la primera. En aquests anys ha anat articulant un corpus organitzat a través de la creació d’espectacles, la direcció de tallers oberts i una feina de mobilització del sector a través de la plataforma G.R.U.A. (quin gran mestre de cerimònies quan presenta la Caravana de Tràilers!). Només tres anys després estrenava al Mercat de les Flors Sin baile no hay paraíso (2014), la primera peça de gran format on explica la una particular història de la dansa, i seguidament inicia la trilogia dolça que l’ha dut a trobar-se, un cop més, cara a cara amb Tony Manero.

La primera part d’aquesta trilogia, Sweet Fever (2016) es va poder veure a la darrera edició del Festival Temporada Alta, concretament a l’antic convent de la Mercè. Està construïda amb mitja dotzena de ballarins professionals i el doble de voluntaris que ballen la mateixa coreografia de Saturday Night Fever sense parar, durant l’hora que dura l’espectacle. És una frase coreogràfica usurpada i en diàleg constant amb les imatges projectades -usurpades també- de diferents sistemes de producció de realitat: des dels obrers sortint de la fàbrica de cinematògrafs dels germans Lumière, de l’any 1895, a desfilades militars, danses de tribus africanes, una fàbrica (fàbrica!) de pollets, gimnastes durant les Olimpíades de Berlín de 1936, balls de gent gran, discoteques actuals… Realitats que xoquen amb els cossos reals i la repetició minimalista del seu moviment en directe, transformant diversió en obligació i l’obligació d’uns, en la distracció d’uns altres.

En certa manera també va d’això Sweet Tirany, la segona part de la trilogia que ara s’estrena. Després vindrà Sweet Precarity. De la febre a la tirania i finalment a la precarietat. Tot junt, pot ser la bomba.


font:
>
http://mercatflors.cat/blog/de-mons-i-miralls-per-barbara-raubert/

^ press index
< Sweet Tyranny